Riad Dar Khmissa Marrakech
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Mois : octobre 2018

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octobre 13, 2018

les fruits de saison durant le mois d’octobre

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GRENADE SEFRI
PRÉSENTATION : GRENADE SEFRI
La Grenade Sefri est un fruit de la famille des Punicaceae, nom scientifique Punica Granatum L. C’est une variété à vigueur moyenne avec un port semi dressé et compact donnant des fruits de gros calibres.
La grenade Sefri est un fruit arrondi, légèrement aplati, de gros calibre (jusqu’à 900 g) de couleur jaune à rose à maturité, à péricarpe moins épais (2 à 4 mm) lisse et brillant.
Elle est coriace, surmontée des restes d’un calice dentelé très résistant. On distingue, les grenades issues des fleurs précoces qui sont plus grandes, avec une écorce plus épaisse et plus colorée, par contre les fruits issus de fleurs tardives sont d’un calibre moyen avec une écorce légèrement mince et moins colorée.
La Grenade Sefri, objet de cette Indication Géographique, se caractérise par sa richesse en jus, son goût très équilibré en sucres et généralement avec des pépins fondant dans la bouche qui assurent une consommation agréable.

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octobre 12, 2018

L’HUILE D’ARGAN

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L’HUILE D’ARGAN
PRÉSENTATION : L’HUILE D’ARGAN
Des noix d’argan, on extrait une huile délicieuse, d’excellente qualité nutritive. La fabrication est longue et pénible : on enlève la pulpe des fruits collectés et séchés au soleil.
On peut aussi ramasser les noyaux que les chèvres, – en saison sèche, celles-ci grimpent dans le feuillage pour ruminer les fruits-, ont dépulpés naturellement et régurgités ! les amandes sont ensuite extraites par concassage, grillées et écrasées ; après mélange avec de l’eau chaude, l’huile surnageant est recueillie par simple pression.
Le rendement faible (environ 2 litres d’huile pour 100 kg de fruits) explique le prix élevé du produit, renchéri par l’intérêt, depuis quelques années, de l’industrie cosmétique.
Les producteurs s’organisent en coopératives, comme à Tamri, afin d’assurer leur revenu et de mécaniser ce processus de fabrication.

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octobre 11, 2018

PRENDRE UN VERRE DANS UN PALACE

PRENDRE UN VERRE DANS UN PALACE
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Passer un moment voluptueux dans un lieu où l’esthétisme et la sérénité règnent en maîtres… Voilà un petit bonheur que l’on peut s’offrir en pénétrant dans le bar de l’un des palaces de la ville…

Royal Palm

Cosmopolitan, Dry Martini, Mojito, Wiskey Sour, Bellini Upgrade, Bee-Boo, Negroni A Modo Mio, Royal Red, Belghaa Old Fashioned, Bloody Mary « à la marocaine», Dina Arobi Martini… la carte des cocktails – travaillée en collaboration avec le chef pâtissier Richard Guerin – est en elle-même une excellente raison pour vous inciter à pousser la route jusqu’au Royal Palm. Mais pour finir de vous convaincre, sachez que vous mettez ici les pieds dans la première implantation hors de l’Océan Indien du groupe hôtelier mauricien Beachcomber. Une belle réussite !

Km 12 route d’Amizmiz – 05 24 45 87 47

mme-ete-2016-web-146Palace Es Saadi

Tout nouveau, le Lobby Bar du Palace Es Saadi nous offre, avec ses guéridons syriens, ses lampes Chairman signées Sarah Lavoine, ses magnifiques portraits de Leila Alaoui et ses imposants fauteuils, un voyage dans le temps, entre luxe et intimité. On s’y délecte de cocktails signature – Le Palace, Martini blanc et perles de fruits, Chaye bi Anânâa, gin infusé à la menthe fraîche et thé vert, sirop d’agrumes, bitter maison de verveine et citronnelle, jus de citron vert frais, le tout servi dans une théière façon thé Marocain – ou plus simplement d’une coupe de champagne, en se régalant d’une belle assiette préparée par le chef Hervé Paulus. Club sandwich à la chair d’araignée, bruschetta aux sardines marinées, betterave chiogga… Tout est élaboré avec des produits du marché ! Et pour encore mieux vous laisser aller à ce moment privilégié, un pianiste vous berce de notes jazzy… et on laisse filer le temps.

Rue Ibrahim El Mazini, Hivernage – 05 24 33 74 00

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La Mamounia

Admirez l’élégance feutrée de La Mamounia, son jardin flamboyant, sa galerie coiffée d’une fresque dessinée par Jacques Majorelle et son bar italien so chic… Pour ses 90 ans, le palace a créé neuf cocktails, chacun représentant une décennie propre à un illustre personnage habitué des lieux : Yves Saint Laurent, Jacques Majorelle, Audrey Hepburn, les Rolling Stones… Soit au moins neuf raisons de s’y retrouver.

A partir de 110 Dh le jus, 190 Dh le cocktail, short & long drinks, 170 Dh le verre de vin.

Avenue Bab Jdid – 05 24 38 86 00

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Selman Marrakech

Face à la grande perspective du bassin de 80 mètres, inspirée de la villa d’Hadrien et de l’Alhambra, le ravissant décor de cuir et de velours vert et mauve du restaurant Selman propose une carte internationale, tandis que son bar, aux murs capitonnés de taffetas, accède à une charmante bibliothèque aménagée, à l’ancienne, dans une mezzanine en bois. Envie de regarder s’ébrouer les pur-sang de la lignée Selman? Installez-vous au niveau du pavillon, le spectacle sera sous vos yeux.

Km 5 route d’Amizmiz – 05 24 38 67 18 / 05 24 38 62 03

Palais Namaskar

Palace nouvelle génération, le Namaskar détonne dans le paysage marrakchi. Dernier-né de la collection Oetker, il déploie ses décors de lagons, de bassins et d’arches de pierres sur un site grandiose de cinq hectares de terres fauves ouvertes, au sud, vers les hauts sommets de l’Atlas, au nord, vers la ligne de collines des Djebilet. Vous aurez tout le loisir d’admirer le palace vu du haut en accédant à son immense terrasse. Vue imprenable sur les montagnes de l’Atlas garantie

Route de Bab Atlas, Province Syba – 05 24 29 98 00

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Royal Mansour

Le plus chic, le plus luxe, le plus fastueux… Trêve de superlatifs, le Royal Mansour ne supporte pas la comparaison. Dans les bars et salons de ce qui ne s’apparente ni à un hôtel, ni à un palace mais bien à une destination en tant que telle, l’expérience se veut résolument singulière. Panneaux de mosaïque, de nacre et de sycomore, le bar à cigares s’offre tel un coffret en marqueterie dans lequel on s’isole pour apprécier un cigare ou un armagnac. Mais notre préférence se porte sans hésitation sur Le Bar, espace immatériel fait de reflets et de perspectives infinies au décor végétal, voûte céleste aux reflets d’or et d’argent… C’est avant tout la quintessence du luxe qu’on savoure ici.

Rue Abou Abbas El Sebti – 05 29 80 80 80

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octobre 11, 2018

Un centre de football dernière génération ouvre ses portes

Marrakech : Un centre de football dernière génération ouvre ses portes

Un nouveau centre de football Master Foot a ouvert ses portes à seulement 10 minutes du centre-ville de Marrakech. Composé de 5 terrains Foot 5 et 3 terrains Foot 7, le centre propose un système de jeu dernière génération certifié par Labo Sport, laboratoire de renommée mondiale agrée par la FIFA.

Construit sur une plateforme surélevée assurant une vue imprenable sur les montagnes de l’Atlas, les terrains Master Foot sont dotés d’un gazon de troisième génération testé sous UV et dont les résultats sont étudiés pour reproduire la sensation d’un terrain de gazon naturel. Dotés d’un remplissage cryogénique ultra fin, ces terrains sont parfaitement étudiés pour la vitesse du jeu. En prime, le club met à disposition des joueurs une ambiance sound game, un système composé de jeux de sons et lumières destiné à recréer la magie des grands matchs.

« Notre mission est d’offrir des terrains dignes d’entrainement professionnel dans un cadre authentique à seulement 10 minutes du centre-ville de Marrakech. » déclare Ghali Drissi Daoudi, Directeur des Opérations. À partir de 300 dhs par heure, les terrains sont disponibles en location de 07h00 à 01h00 en continue et peuvent accueillir jusqu’à 100 matchs par jour.

Pour compléter son offre, le centre Master Foot est doté de vestiaires spacieux et sécurisés ainsi qu’un Club House où visionner les grands matchs autour de boissons rafraichissantes. Disposant d’une terrasse rooftop de 450 m2, le centre propose également de vastes espaces en location destinés à accueillir des évènements sur-mesure, séances de team buildings et tournois d’entreprises.

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octobre 11, 2018

DÉJEUNER EN MÉDINA A MARRAKECH

DÉJEUNER EN MÉDINA

Vite une pause fraîche et gourmande pour ponctuer les chaudes journées de shopping en médina !
Les incontournables :

Café des Epices

Le Café des épices

Pas d’effets déco, juste un parti pris d’authenticité pour ce café que le Tout-Marrakech adore. Aux beaux jours, on s’installe sur la petite terrasse, avec vue sur la très pittoresque place des épices. Et quand la chaleur devient trop oppressante, on reste sous la climatisation du rez-de-chaussée, et on se repait d’un sandwich ou d’un tagine avant de retourner flâner. Un lieu incontournable !

Addition moyenne : 120 Dh.

75, Rahba Lakdima – 05 24 39 17 70

I Limoni
I Limoni

Dans un riad réinventé, parsemé de meubles chinés, affiches vintage, bibelots anciens et piano à queue, le meilleur de l’Italie nous est restitué, à l’ombre des citronniers ou dans l’ambiance surannée des salons. La cuisine est ici 100 % italienne, à découvrir à travers des formules déjeuner. Les amateurs de cuisine méditerranéenne s’y régalent de raviolis à la ricotta, sauce citron et anchois, linguinis au pesto, fritures de fruits de mer et sa julienne de petits légumes…

40, Dyour Saboun, Bab Taghzout – 05 24 38 30 30

Les branchés :

Le Jardin

Le Jardin

Au croisement de Dar El Bacha et de Riad Laarouss se cache un riad du XVIIe siècle qui s’inspire joliment des tendances sixties. Par une petite porte en bois, on pénètre dans un immense patio entièrement tapissé de carreaux verts, blotti dans une végétation rafraîchissante. La cuisine balance entre influences marocaines et classiques internationaux : couscous, tagines, pastilla, harira, mais aussi clubs sandwich, hamburgers, quiches, wok de boeuf, gratin de pâtes… Et surtout, ne tentez pas de résister aux briouates au Nutella !

Addition moyenne : 150 Dh.

32, souk El jeld, Sidi Abdelaziz – 05 24 37 82 95

La Terrasse des épices
La Terrasse des épices

C’est le rendez-vous ensoleillé des shoppers enfiévrés ! En plein coeur des souks, et surtout située juste au- dessus du Souk Chérifia qui réunit des enseignes de créateurs, La Terrasse des épices est connue des badauds à l’international ! Installé sur son immense terrasse – certainement la plus belle de la médina -, on commande une grillade, un tagine d’agneau ou de lotte, une salade méditerranéenne, un sandwich… et on fait un petit tour par sa pâtisserie traditionnelle au rez-de-chaussée avant de partir !

Addition moyenne : 150 Dh.

15, Souk Chérifia, Sidi Abdelaziz – 05 24 37 59 04

 

Le Café Nomad
Le Café Nomad

Au détour d’une ruelle, près de la Place des Epices, on a tout de suite envie de s’arrêter un bon moment au Café Nomad. Trois étages à la déco sobre, quelques touches rétro, des carrelages noirs et blancs, des fauteuils en osier, des coussins en kilim… De 11h à 23h, chaque jour, on peut tester une cuisine actuelle aux inspirations marocaines. Mezzés et pain maison au yaourt, croquettes aux courgettes et au fromage, tartelette aux sardines et à la tapenade… Côté marocain, on savoure les brochettes d’agneau et de poulet aux épices, les tagines et le green couscous. En dessert, on se laisse tenter par une poire pochée et sa boule de glace… ou simplement par un café au comptoir noir et blanc sur la terrasse. Le soir, à la lumière des guirlandes en osier, une clientèle cosmopolite se retrouve autour d’un bon repas, la si vivante Place des épices en contrebas.

Addition moyenne : 150 Dh

Derb Aarjan, Place des épices – 05 24 38 16 09

Les nouveaux :

La Table du Palais

La Table du Palais

Déjeuner dans un vrai palais du 19e siècle, c’est ce que nous propose La Table du Palais récemment ouverte dans le quartier Mouassine. Accès aisé en médina, pour pénétrer dans un patio arboré de plus de 400 m2 et un riad entièrement rénové par des collectionneurs, dans le respect de son histoire… L’atmosphère d’époque du Palais Lamrani est désormais accessible pour le déjeuner, bercé par des morceaux choisis de jazz. Six chambres et suites, des terrasses aux vues sublimes, un salon à l’atmosphère feutrée où un piano à queue fait face à la cheminée… Le patio calme et verdoyant nous accueille pour des pauses déjeuners dans une ambiance d’époque. Tagines raffinés, salades marocaines revisitées et recettes d’ailleurs pour changer : le repas prend des airs de parenthèse intemporelle.

Du lundi au samedi midi. Entrée + plat + dessert : 250 Dh.

Palais Lamrani – 63, rue Sidi El Yamani Mouassine, Médina – 05 24 38 50 51

La Famille

La Famille

Quelle jolie découverte que ce petit restaurant/boutique ! Le cadre tout d’abord : un joli jardin sur deux niveaux aux arches blanchies à la chaux et au sol gris en ciment brossé. Ici et là fleurissent orangers, bougainvilliers et jasmins. C’est un peu la campagne en plein coeur de la médina. Côté cuisine, une carte végétarienne (et savoureuse !) qui change tous les jours en fonction du marché : dips servi avec du pain zaatar, pizzeta, salades, pâtes… Et des desserts à tomber ! Cet été, le restaurant devrait également être ouvert le soir (du jeudi au samedi) et proposer un barbecue de brochettes revisitées.

Comptez 50 Dh pour les dips, 40 Dh la pizzeta, 70 Dh les pâtes du jour et 35 Dh les desserts.

42 Riad Zitoun Jdid, Médina – 05 24 38 52 95

Latitude 31
Latitude 31

Voilà une adresse originale ! Au détour d’un derb de Riad Laarouss, une porte s’ouvre sur une très belle surprise. Très différent des riads que l’on a l’habitude de voir, celui-ci dispose d’un patio ensoleillé XXL aux murs d’enceinte exceptionnellement bas. Première originalité, on ne peut s’y attabler qu’en extérieur, pour le déjeuner, et le dîner dès que les soirées seront moins fraîches. Le carrelage et l’ameublement donnent le ton : nous sommes reçus ici dans un Maroc contemporain. Rien de trop avant-gardiste pour autant, juste un vent de modernité qui se savoure en toute simplicité. Le décor et l’art de la table sont en phase avec le menu, aux recettes marocaines revisitées. Pas de fioritures, lignes et saveurs sont épurées. Le repas est introduit par des amuse-bouches prometteurs, les assiettes étant aussi agréables à regarder qu’à déguster… Une adresse hautement recommandable ! Ouvert tous les jours de 12h à 19h.

Addition moyenne : 300 Dh

186, rue El Gza Arset Ihiri – Bab Doukkala – 05 24 38 49 34

 

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octobre 11, 2018

LES JARDINS DE MARRAKECH

LES JARDINS DE MARRAKECH
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Historiques ou privés, au coeur de la ville ou à l’extérieur, les jardins de Marrakech ne datent pas d’hier. Véritable tradition depuis l’époque des Almohades, au XIIe siècle, ils comptent encore aujourd’hui parmi les plus beaux du monde magrébo-andalou.

Le plus impérial : La Ménara
Après la Koutoubia, le bassin de la Ménara qui a fait la légende du jardin de la Ménara, ancienne propriété des sultans de Marrakech. Moins vaste que l’Agdal d’une dizaine d’hectares, ce parc créé au 13e siècle est essentiellement planté d’oliviers mais également de palmiers et de cyprès. Entre les arbres, on aperçoit un petit pavillon saâdien de la fin du 19e siècle à la toiture verte, le menzeh, qui se reflète dans le bassin entouré d’un chenal alimenté par l’eau des neiges de l’Atlas. L’opulence de l’Agdal et de la Ménara tient à l’eau qui a transformé le désert en jardins. Pour exister, ces vergers royaux devaient disposer de ressources hydrauliques suffisantes.Première solution : l’exploitation des nappes phréatiques grâce à des galeries drainantes suffisantes. C’est ainsi queles premières khettaras furent créées au 11e siècle par les Almoravides. Deuxième technique : construire une séguialongue de 25 kilomètres pour capter l’eau des oueds du Haut Atlas. Elle fut mise en place par les Almohades, au 13e siècle. La plus grande prouesse des architectes ? Avoirconçu un immense réservoir suspendu qui irrigue les jardins, alimente les seguias et les khettaras. Dès qu’une vanne est ouverte, c’est une rivière, guidée par la déclivité du sol, qui vient irriguer une par une chacune des parcelles.

Ouvert tous les jours de 6h à 18h. Entrée gratuite.

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Le plus ancien : L’Agdal
Le plus saisissant ? Les proportions grandioses du verger qui s’étend sur 400 hectares. Né au 12e siècle, ce jardin arabo-andalou jouxte le palais royal. Son coeur, parsemé d’une dizaine de parcelles, est peuplé d’espèces d’arbres «utiles» : oliviers pour plus de la moitié, agrumiers, grenadiers, pommiers, figuiers, abricotiers, pêchers, amandiers… Celle de l’orangeraie est placée près du bassin afin de profiter la première d’une eau rare et convoitée. Les carrés communiquent entre eux, séparés par une clôture bordée de jasmins, d’églantiers ou de myrte. A l’abri des douze kilomètres de murailles protégeant ces enclos, on cultivait autrefois la vigne, les céréales et des légumineuses. Comme des miroirs tournés vers le ciel, deux très vastes pièces d’eau presque carrées – 200 mètres de côté – parent le centre du jardin. Ces bassins servaient à l’irrigation mais étaient également le théâtre d’activités royales, ludiques ou guerrières telles l’entraînement à la natation pour les soldats de l’armée almohade qui se préparaient à traverser la Méditerranée pour conquérir l’Andalousie.

Ouvert uniquement les vendredis et dimanches de 7h à 13h. Entrée gratuite.

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Le plus connecté : Arsat Moulay Abdeslam
Ici, les bornes interactives multimédia, équipées des toutes dernières technologies s’épanouissent tout aussi bien que les arbres centenaires du parc. Etendu sur huit hectares au coeur de la nouvelle ville – entre le boulevard Mohammed V et les remparts -, ce jardin a été imaginé par le prince Moulay Abdeslam avant d’être agrandi au temps du protectorat dans les années 20. Restauré sous l’impulsion de la Fondation Mohammed VI pour l’environnement, il se veut résolument tourné vers les nouvelles technologies comme en témoignent les bornes interactives qui se succèdent le long des allées. Des allées sur lesquelles veillent palmiers, orangers, citronniers, oliviers, imperturbables face à cette toute nouvelle agitation technologique.

A voir : le musée des télécoms, à l’entrée du parc. Ouvert tous les jours de 9h à 18h30.

Le plus historique : Le Palais Badi
De ce somptueux palais érigé à la fin du 16e siècle ne reste qu’une immense esplanade creusée de bassins, plantée d’orangers, et entourée de hautes murailles sur lesquelles nichent les cigognes. En son coeur, une vaste pièce d’eau bordée de deux parterres d’orangers disposés en quinconce. A l’est, le palais ouvre sur un grand jardin, arsat Al Jaj, du nom du pavillon qui le domine. L’imagination permet de restituer le raffinement et le faste des aménagements botaniques d’autrefois : végétation variée et luxuriante, volupté des senteurs, plantations fleuries… Le palais et ses jardins furent dévastés et dépouillés de tous leurs ornements à partir de 1677. Mais malgré les dommages subis, ces jardins restent un modèle incontesté du raffinement arabo-andalou.

Ouvert tous les jours de 8h à 17h – Entrée : 20 Dh

Le plus traditionnel : Le Palais Bahia
mme-56-print-1-119Il aura fallu sept ans, et sa fortune entière, au grand vizir du Sultan, Ahmed Ibn Moussa, pour ériger ce palais – et donner naissance à ce bel écrin de verdure. Commencée en 1894, sa construction se fit sans plan préétabli. Composé d’un dédale de salles, d’une série de riads, de cours intérieures le palais Bahia offre aux visiteurs un bel aperçu de l’architecture arabe. Cette succession désordonnée de luxueux appartements d’influence andalouse parés de stucs, de bois peints, de moucharabieh, de marbre et de riches zelliges ouvrent sur des patios fleuris et arborés. Soit 8 hectares de quiétude entre grands arbres feuillus, palmiers dattiers, hibiscus, citronniers et orangers, irrigués par un système de khettaras. C’est ici, au temps du Protectorat, que le maréchal Lyautey prit ses quartiers. Quelques années plus tard, en 1964, Henri Verneil et Michel Audiard y tournèrent « Cent mille dollars au soleil ». Voici comment, dans ces jardins, vous foulerez les pas de Lino Ventura et de Jean-Paul Belmondo…

Ouvert tous les jours de 9h à 16h30 – Entrée : 10 Dh. 5 Rue Riad Zitoun el Jdid – Médina

mme-56-print-1-116L’incontournable : Le Jardin Majorelle
On ne peut évoquer les jardins de Marrakech sans parler de Majorelle. Depuis son ouverture au grand public en 2001 – grâce à Pierre Bergé et Yves Saint Laurent qui le sauvent alors d’un projet immobilier -, des milliers de touristes s’y pressent tous les jours. Arrivé à Marrakech en 1917, Jacques Majorelle, peintre orientaliste et grand amateur de botanique exotique, fait construire une imposante villa de style mauresque, nommé « Bousafsaf » (les peupliers), autour de laquelle il plante des essences rares. Sa recette est simple : acclimater des arbres et des plantes qui ont traversé frontières et océans pour venir éclore dans cet espace unique en son genre. Cette idée originale a fait de Majorelle le collectionneur de plantes le plus passionné de son époque : 1 800 sortes de cactées, de fleurs tropicales, de bananiers, de fougères géantes et 400 variétés de palmiers envahissent l’espace sur quatre hectares. Les murs vibrent d’un bleu cobalt métallique et dur dont l’artiste a peint escaliers, bordures, bancs, pots de fleurs et pergolas ; ce « bleu Majorelle » intense s’impose avec une audace presque violente et met pourtant en scène le jardin d’une manière incomparable. A voir également : le musée berbère. Ouvert en septembre 2011, c’est le premier musée du Maroc exclusivement consacré à l’art berbère.

Ouvert tous les jours, de 8h à 18h. Entrée au jardin : 70 Dh – Entrée au musée : 30 Dh. Rue Yves Saint Laurent – 05 24 31 30 47

Le plus bio : Jardin bio-aromatique d’Ourika
A l’origine de ce beau projet, deux frères : Jalil et Abdelfattah Belkamel. L’un est phyto-aromathérapeute, le second pharmacien. Tous deux partagent la même passion et la même spécialité : les huiles essentielles. Leur jardin, à une trentaine de kilomètres de Marrakech, ils l’ont imaginé tel un espace de rencontres autour de plantes aromatiques et médicinales qui se racontent et qui racontent la région. Perché dans le Haut Atlas à 840 mètres d’altitude, il propose une multitude d’activités pour nous sensibiliser aux intérêts des plantes et de leurs extraits, que ce soit dans le domaine de la beauté, de la santé ou dans l’assiette. Les plus coquettes opteront pour l’atelier beauté berbère – soin du visage et des ongles ou soin des mains et des pieds à base des produits Nectarom ( 200 Dh les 30 mn) – ou pour l’atelier henné (préparation et pose de henné, 70 Dh l’heure et demi) ; les plus gourmandes pour l’atelier pain – préparation à base d’orge mélangé à des graines de nigelle ou à base de blé mélangé à des graines d’anis, suivie d’une dégustation de pain avec différentes huiles locales pressées dans le jardin (60 Dh l’heure d’atelier) ou l’atelier gastronomique (cours de cuisine traditionnelle, 300 Dh les deux heures). Pour les plus paresseuses, une autre option : prendre un bain de pieds, réalisé à partir de sels de bain aromatisés à l’huile essentielle de bigaradier, tout en sirotant une tisane aux huit plantes bio du jardin (80 Dh les 20 mn) !

Visite libre : 20 Dh. Visite guidée : 70 Dh. Ouvert 9h à 17h.

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Le plus piquant : Musée de la Palmeraie
Ouvert en 2011, le musée rassemble une grande collection d’art contemporain cherchant à rendre compte de l’évolution de la production artistique au Maroc. Les trois salles d’exposition, aménagées dans d’anciens bâtiments agricoles en pisé, ouvrent sur deux hectares de jardins – jardin sec, jardin andalou et jardin d’eau flanqué de deux kiosques où prendre un thé à l’ombre d’une végétation foisonnante – qui donnent à voir un peu de ce génie de la cité-jardin si particulier à la ville de Marrakech. Les portes monumentales en bois sculpté de la grande salle du Dôme s’ouvrent sur la perspective d’un long bassin aux abords plantés d’orangers et de rosiers parfumés. Notre espace préféré ? Le jardin sec planté d’immenses cactées qui camouflent, au fond, une jolie maisonnette de terre.

Ouvert tous les jours de 9 h à 18 h. Entrée : 40 Dh. Dar Tounsi – Route de Fès, en face de Metro – 06 61 09 53 52

Et nos dernières découvertes…
Anima
Il fallait bien un esprit hors du commun pour imaginer un tel jardin… Sur plus de deux hectares, André Heller s’est amusé à mettre en scène cactées et statue de Keith Haring, bambous et assiettes signées Picasso, palmiers et penseur de Rodin… Une oasis de verdure quelque peu surprenante. Lisez notre article sur le Jardin Anima…

Le Jardin secret
Nul ne pourrait imaginer ce qui se cache derrière ce mur de la rue Mouassine, en plein coeur de la médina. Passées les portes, c’est un jardin de plusieurs milliers de mètres carrés que vous découvrirez. Lisez notre article sur le jardin secret…

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