MAROC
12/07/2019 16h:43 CET
Casablanca: La Battle Graffiti revient pour une troisième édition à Sbagha Bagha
Sous l’oeil avisé d’un jury international composé de grands noms du street art.
Rédaction du HuffPost Maroc

ZAKARIA LATOURI/SBAGHA BAGHA
STREET ART – Alors que la sixième édition de Sbagha Bagha a débuté le 2 juillet dernier, les rues de Casablanca grouillent d’artistes, professionnels ou amateurs, prêts à habiller de fresques colorées les murs de la ville blanche. En attendant les peintures géantes sur les immeubles de la capitale économique, la Battle Graffiti, événement phare du festival, revient pour une troisième édition, les 13 et 14 juillet, et annonce des duels prometteurs pour célébrer l’esprit du street art.

SBAGHA BAGHA 2019
Après un appel à candidatures lancé mi-juin, douze artistes venus des quatre coins du royaume ont été sélectionnés pour participer à cette troisième édition ce week-end et montrer l’étendue de leurs talents.
Ainsi, Basec (Berrechid), Isake (Tanger), Bosta (Khenifra), Peor (Meknes), Neval (Tanger), Dakon (Berrechid), Zores (Oujda), Jeka (Kalaat Sraghna), Mers (Azilal), Relk (Tanger), Omba (Souk Larbaa) et Med (Tanger) s’affronteront ces deux jours sous l’oeil avisé d’un jury composé d’artistes internationaux, et véritables références dans leur discipline, indiquent les organisateurs dans un communiqué. Il s’agit de l’artiste espagnol Japon, membre de deux crews internationaux, VLOK et WMD, de l’Espagnole MUSA71, une artiste avec presque trente ans de carrière, et de l’Allemand Dater127, qui s’est lancé dans le graffiti en 1995 et sillonne le monde avec son crew Love Letters.
Avant de démarrer la compétition, les artistes en compétition ont brisé la glace en réalisant une fresque collective sur un mur, pour célébrer le street art sans enjeu, en plein boulevard d’Anfa, sur la face du lycée Wellada. Dès samedi, ils auront la possibilité de se démarquer lors de la première étape de “sketching”, où ils réaliseront en direct leurs croquis devant le jury. Les finalistes seront alors retenus et invités à revenir s’affronter le lendemain, au même endroit.
Pour la deuxième journée d’épreuves, ils devront sortir du lot pendant les phases de quart de finale et de demi-finale, rue des Libellules dans le quartier Riviera à Casablanca, jusqu’à la tombée de la nuit.
En outre, les festivités se poursuivent un peu partout à Casablanca avec des concerts live qui animent chaque jour les battles, par des performances du collectif casablancais de hip-hop Block 10, mais aussi le “Live Printing” qui propose, pour la première fois, une démonstration publique de sérigraphie présentée par Gemma Berengue, du studio/atelier espagnol Monostereo.
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MAROC
10/07/2019 15h:22 CET
Place Jemaa El Fna à Marrakech: De gros changements en perspective
Tarifs affichés, taxis et hlayqiya contrôlés, zonage… Halte aux arnaques!
Par Kaoutar Laili

GETTY IMAGE
TOURISME – Du nouveau dans la capitale touristique du royaume. Classée 9ème destination mondiale cette année par TripAdvisor, devant Dubaï, Prague ou encore New York, Marrakech se prépare à quelques changements qui seront radicaux pour la mythique place Jemaa El Fna. Dresseurs de singes, neqqachates (tatoueuses au henné), charmeurs de serpents, restaurateurs, guides, chauffeurs de taxis… Les autorités mettent les bouchées doubles pour traquer les mauvaises pratiques. Objectif: Redorer l’image de cette place qui a fait la renommée mondiale non seulement de Marrakech mais du Maroc entier. La guerre est donc déclarée aux arnaques en tout genre dans ce lieu de pèlerinage des touristes marocains et étrangers.

REDA&CO VIA GETTY IMAGES
“C’est une décision qui a été prise par le nouveau wali de Marrakech, Karim Kassi-Lahlou”, déclare au HuffPost Maroc Abdellatif Abouricha, responsable Communication au Conseil régional du tourisme (CRT) de Marrakech. D’après ce dernier, cette décision “prend en compte les nombreuses réclamations reçues par les services de la police qui montrent à quel point l’image de la ville ocre est dégradée par les arnaqueurs qui sévissent dans les points de grande affluence touristique”. Des plaintes, les professionnels du tourisme et les ONG en ont aussi fait part au wali qui veut désormais y donner suite, selon notre interlocuteur.
Ce qui ressort le plus des retours des touristes collectés sur les réseaux sociaux ou sur des sites spécialisés, c’est qu’ils aiment la ville de Marrakech, ses habitants, sa culture… mais que “certains comportements gâchent l’expérience”, indique TripAdvisor. A titre d’exemple, certains s’indignent des tarifs “exorbitants” pratiqués par des neqqachate, qui demandent aux touristes de 50 à…150 euros par personne pour un tatouage au henné et d’autres les “obligeant presque” à se faire un tatouage au henné. Il en est de même pour les charmeurs de serpents. “Ces agissements nuisent à l’image du Maroc et de Jemaa El Fna qui est le cœur battant de Marrakech”, se désole Abouricha, précisant que des mesures drastiques sont en vue pour y mettre fin.

CAPTURE D’ÉCRAN/TRIPADVISOR

CAPTURE D’ÉCRAN/TRIPADVISOR
En quoi consisteraient-elles? Abouricha nous indique que des panneaux d’affichage des tarifs seront plantés à l’entrée principale de la place Jemaa El Fna. Des brochures informatives seront aussi distribuées auprès des agences de voyages et des hôtels, pour encadrer ces pratiques et éviter tout débordement, ajoute notre interlocuteur.
Un recensement et un zonage de tous ceux qui animent la place, quelle que soit leur activité, sera également lancé en conformité avec les normes internationales. Chaque prestataire aura un carré numéroté qu’il devra respecter dans le cadre d’une organisation de l’espace.

ULLSTEIN BILD VIA GETTY IMAGES
“Les autorités locales, le CRT et la société civile ont pris des mesures fermes pour protéger le consommateur, marrakchi et marocain, d’abord. Et pour cause, ce dernier ne se retrouve plus au milieu de toutes ces animations et prestations devenues hors de prix”, précise Abouricha. Et de souligner que cette réorganisation permettra de redonner confiance aux touristes internationaux “dont dépend l’image et la réputation de la destination”.
Concernant le cas particulier des neqqachates, le contrôle sera de mise. Il leur sera désormais exigé de porter un badge et de ne pas se couvrir le visage afin qu’elles puissent être identifiées. C’est nécessaire, assure Abouricha, en cas de plainte contre les tarifs qu’elles appliquent ou les produits chimiques qu’elles utilisent pour accentuer la couleur du henné, mais dont les conséquences s’avèrent parfois néfastes et même très graves pour la peau.

LUIS DAFOS VIA GETTY IMAGES
Dans les années 2000, le wali de Marrakech, à l’époque Mohammed Hassad, avait pris une mesure interdisant le port du niqab aux femmes travaillant à Jemaa El Fna, à qui on avait justement demandé de porter un badge. Mais son application a cessé en 2006. A présent, les autorités ont décidé que des changements devaient s’opérer impérativement pour lutter contre les débordements constatés sur cette place et en appliquant des mesures disciplinaires contre les restaurateurs, guides et travailleurs dans plusieurs circuits touristiques de la ville ocre.
Le tarif reste le problème récurrent et commun à tous. Exemple éloquent: les chauffeurs de taxi qui appliquent des tarifs variables en fonction du client, sans respect de la tarification en vigueur et sans faire marcher le compteur. Pour l’heure, 39 taxis ont déjà été sanctionnés à la place Jemaa El Fna, d’après notre source.
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Kaoutar LailiKaoutar Laili est journaliste au HuffPost Maroc.
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Culture
Les métiers de la Place Jemaa el Fna à travers l’objectif des photographes
Par: Majda FADILI Le 9 juillet 2019.
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PHOTOS La place Jemaa el Fna est unique au monde pour mille et une raisons, dont les métiers qui l’animent de jour comme de nuit. Telles les pièces d’un seul puzzle, les professions du cœur battant de la ville viennent se compléter formant une parade envoûtante qui ne cesse de séduire les visiteurs affluant par millions chaque année. Voici un florilège de ces métiers immortalisés par l’objectif de photographes venus des quatre coins du monde.
Les gnaouas, © Amnat
L’arracheur de dents, © Andrea Gekeler
Le dresseur d’oiseaux, © Anouar Beyadh
Les vendeurs d’eau, © Amnat
La tatoueuse au henné, © Christine Geserick
Le vendeur de jus d’orange, © David
L’acrobate, © Franck Daske
Le restaurateur, © Gerard Van Den Akker
Le danseur, © DR
Le dresseur de singes, © Léo Lamant
Le vendeur d’escargots, © Nicolas Zonvi
Les charmeurs de serpents, © SP Fotographia
Teneur du stand pêche aux bouteilles, © TJ Cafuir
Le musicien, © Youssef Brahimi
L’herboriste ambulant, © Zdeno Kajzr
Photo pricipale : Riyaz Quraishi
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