Riad Dar Khmissa Marrakech
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décembre 18, 2017

Le Maroc ouvre des négociations avec Airbnb

 
Les revenus générés grâce à la location de biens immobiliers via la plateforme Airbnb seront taxés au Maroc. L’État aimerait assurer une équité entre tous les acteurs du secteur touristique et pourrait s’inspirer de ce qui se fait en Europe en matière fiscale.

 
Les autorités marocaines ont entamé les négociations avec le géant Airbnb, pour trouver une solution à la taxation des nuitées cumulée par le site au Maroc. L’autre problématique qui pose problème pour le Maroc, et à laquelle il faudra trouver une solution, c’est la qualité des logements proposés.

C’est en tout cas, ce que nous a confirmé une source sûre et les solutions pourront être appliquées prochainement. L’objectif premier, c’est d’assurer une équité entre tous les acteurs du secteur touristique et de maîtriser la qualité de l’offre Maroc. Parmi les nombreux offreurs d’hébergement sur Airbnb, on trouve de nombreux riads.

Cette plateforme californienne fondée en 2008, permet à des particuliers de louer tout ou une partie de leur propre habitation comme logement d’appoint sauf que jusqu’à présent l’État était en dehors de la boucle. Cette problématique a été soulevée un peu partout dans le monde et quelques pays européens ont trouvé des accords avec l’entreprise américaine notamment sur la question fiscale.

S’inspirer de l’Europe

Airbnb a effectivement chamboulé les habitudes de consommation des voyageurs et principalement pour le logement, l’un des budgets les plus conséquents dans un voyage. Les particuliers qui reçoivent des touristes chez eux ne sont pas considérés comme des professionnels de l’hôtellerie et estiment qu’ils n’ont aucune obligation fiscale envers l’Etat.

Pourtant, les revenus de cette activité sont bel et bien imposables. À la différence des professionnels, le réflexe d’aller déclarer au fisc ses entrées d’argent supplémentaires pour un particulier n’est pas automatique. La solution qui sera adoptée au Maroc n’est toujours pas connue avec précision, mais elle devrait tendre vers ce qui est proposé ailleurs, et en Europe particulièrement.

 
En France, le ministère des Finances a émis un tutoriel pour expliquer les obligations fiscales aux personnes qui offrent leur logement sur cette plateforme. L’Etat français a ainsi réparti les propriétaires en deux catégories selon le niveau de revenu obtenu grâce à Airbnb.

Ainsi, il y a ceux dont les recettes annuelles sont inférieures à 32.900 euros, qui seront taxés à hauteur de 50% des revenus et sans devoir s’acquitter de la TVA. Pour les autres, l’administration fiscale française les considérera comme étant des professionnels.

 
Il n’est pas exclu qu’Airbnb collabore avec le fisc marocain pour lui livrer les informations nécessaires et relatives à chaque compte. Une fois l’accord trouvé avec l’État marocain, la plateforme devra expliquer à ses utilisateurs le mode d’emploi comme ce qu’elle a fait avec les autres pays. 

Il est aussi possible que des règles plus contraignantes soient imposées dans les grandes villes touristiques, comme ce qui se fera à partir de janvier prochain à Paris. La Mairie de la ville et l’entreprise californienne se sont mis d’accord pour limiter à 120 jours par an la location des logements entiers situés dans quelques arrondissements du centre de Paris. Selon notre source, cette solution pourrait être étudiée dans l’optique de protéger les établissements hôteliers.

Une vraie source de revenus

Le nombre de Marocain qui  un logement sur cette plateforme augmente jour après jour. Au fil des mois, la location via Airbnb est devenue une source de revenus non négligeables pour plusieurs personnes. En plus des personnes dont l’objectif est d’arrondir les fins de mois, nous pouvons trouver des établissements touristiques qui profitent de la notoriété mais aussi des avantages que propose le site.

L’application qui regroupe plus de 16.500 hébergeurs à travers le Maroc, génère chacun jusqu’à 10.000 DH par mois et par hébergeur, selon les chiffres 2016. Un chiffre qui sera probablement plus important en 2017, selon la courbe de croissance exponentielle que connaît la plateforme.

En 2016, et grâce aux offres publiées sur la plateforme californienne, plus de 210.000 touristes se sont rendus au Maroc en provenance de 140 pays. Ces derniers, passent en moyenne des séjours de 3,6 nuits et la moyenne des prix appliqués par les hébergeurs marocains tourne aux alentours de 85$, selon les statiques de Airbnb.

 
Par E.M.B
Lundi 18 décembre 2017 à 14h12

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décembre 13, 2017

Bonnes manières

Bonnes manières : les 10 erreurs à ne surtout pas commettre à table
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le 12 décembre 2017
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Hélène Lisle

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Comment bien se tenir à table ? Quelles sont les choses à ne surtout pas dire ? Que faut-il s’interdire ? Zoom sur ces dix fautes que nous sommes si nombreux à faire.

“Manger” ou “Dîner” ?
Ce que l’on dit : “On va manger ?”
Ce qu’il faut dire : “On va déjeuner / dîner ?”
Explications.Faute ! Comme le répète ma collègue préférée, on “mange quelque chose” et on va “déjeuner”, “dîner”, “souper” ou “petit-déjeuner”, au choix. Donc, on choisit.

“Bon appétit” ou rien du tout ?
Ce que l’on dit : “Bon appétit !”
Ce qu’il faut dire : rien du tout
Explications. Souhaiter “Bon appétit” suggère que vous aurez besoin d’avoir de l’appétit pour manger ce que votre hôte a préparé. En gros, que ce n’est pas folichon. Pas très sympa… Conclusion : on ne dit rien.

“Ce n’est pas bon”, “Je n’aime pas” ou rien du tout ?
Ce que l’on dit : “C’est dégoûtant”
Ce qu’il faut dire : rien
Explications. “On ne dit pas ‘C’est dégueulasse’, on dit ‘Je n’aime pas'”, répétait ma maman quand j’étais enfant. L’idéal étant… de ne rien dire. Si vous êtes allergique ou que vous suivez un régime spécial, informez-en vos hôtes avec discrétion plusieurs jours avant le repas. Si cela n’a pas été fait, on se sert, on prend une petite portion et s’arrange pour ne pas se faire griller.

Se servir ou attendre la maîtresse de maison ?
Ce que l’on fait : se servir en premier
Ce qu’il faut faire : attendre la maîtresse de maison

Explications.”On attend mamie !” lançait toujours mon papi. Il avait raison, mon petit papi : on ne doit jamais, jamais saisir ses couverts ou (pire !) commencer à manger avant que tous les invités ne soient servis… et surtout que la maîtresse de maison, assise, ne l’ait autorisé en commençant elle-même à manger. Prenez aussi le morceau de viande ou de poisson devant vous, sans choisir (et sans commentaire !) Pour le fromage, pas de double service (et pas plus de trois fromages différents).
Assaisonner d’emblée ou attendre ?
Ce que l’on fait : saler/poivrer avant d’avoir goûté son plat
Ce qu’il faut faire : goûter… puis, éventuellement, assaisonner
Explications. Assaisonner son plat avant de le goûter insinue que l’on sait déjà qu’il ne nous conviendra pas… en gros, vous insultez le chef. D’abord on goûte et ensuite, on assaisonne si besoin.

Utiliser ses couverts comme on veut ou respecter l’ordre ?
Ce que l’on fait : utiliser ses couverts n’importe comment
Ce qu’il faut faire : utiliser les couverts de l’extérieur vers l’intérieur
Explications. Petit récap’ : sur la table, la serviette qui vous est destinée se trouve à la gauche de votre assiette. Lorsque vous vous installez, prenez-la et dépliez-la avec délicatesse afin de la poser sur vos genoux, dans le sens de la longueur. Utilisez en premier les couverts les plus éloignés de votre assiette et ainsi de suite, de l’extérieur à l’intérieur. Le couteau à pain doit se trouver au dessus de la serviette, vers les fourchettes. La cuillère et la fourchette situées en haut de votre assiette sont réservées au dessert. Lorsque vous avez terminé, ne repliez pas votre serviette, posez-la simplement à droite de votre assiette. A la fin du repas, retournez la fourchette, la cuillère et le couteau (pointe, dos bombés et lame vers l’assiette) transversalement. Voilà, vous savez tout.

Utiliser son couteau ou le laisser ?
Ce que l’on fait : utiliser son couteau à tort et à travers
Ce qu’il faut faire : l’utiliser le plus rarement possible
Explications. Évidemment, pour couper un morceau de viande ou de poisson, vous en aurez sans doute besoin. Mais ne vous en servez pas pour manger ou pour pousser, même si vous disposez d’un couteau réservé à cet effet. Si vous en ressentez le besoin, aidez-vous d’un morceau de pain… en évitant de saucer à la fin. Si vous en mourez d’envie, les chefs recommandent de planter un morceau de pain dans la fourchette.

Boire n’importe comment ou respecter les conventions ?
Ce que l’on fait : s’emmêler les pinceaux avec les verres
Ce qu’il faut faire : respecter les conventions
Explications. Le plus grand verre est destiné à l’eau, l’autre (ou les autres) au(x) vin(s). Le verre à champagne est en forme de flûte ou de coupe. Ne vous servez pas vous-même, sauf si personne ne fait le service. Si vous n’en voulez plus, laissez un peu de vin (ou de champagne, donc) au fond de votre verre.

Arriver à l’heure ou en retard ?
Ce que l’on fait : arriver trop tôt… ou trop tard
Ce qu’il faut faire : respecter le “quart d’heure de courtoisie”
Explications. En France, il est conseillé d’arriver quinze minutes après l’heure annoncée par l’hôte. Ces précieuses minutes lui permettront de fignoler les derniers préparatifs sans pression.

Sortir de table ou patienter ?
Ce que l’on fait : s’absenter… au propre, comme au figuré
Ce qu’il faut faire : on ne part pas aux toilettes, on n’envoie pas de messages, on ne répond pas au téléphone lorsque l’on est à table. D’ailleurs, ne posez pas votre téléphone (ou tout autre objet comme vos clefs, votre portefeuille ou votre sac) sur la table.
Explications. Vous voulez que votre hôte pense que vous avez mieux à faire que d’être à son dîner ? Bingo. Aller aux toilettes, répondre aux derniers textos ou appels… tout cela se fait avant de passer à table. En cas d’urgence (et de grosse urgence seulement !), on indique à l’hôte que l’on doit quitter la table quelques minutes… sans oublier de lui présenter des excuses.

Alors, prêts pour les grands dîners ?

* Sources : Laurence Caracalla (Le Savoir-vivre de la Parisienne), Nadine de Rothschild (Le bonheur de séduire, l’art de réussir) ma mère et mon papi

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décembre 12, 2017

Comment rafraîchir une bouteille de champagne en 5 minutes

 Comment rafraîchir son champagne en cinq minutes Malheur ! Vos invités arrivent et le… Read moreRead more Comment rafraîchir une bouteille de champagne en 5 minutes

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décembre 11, 2017

la formule électrique de retour à Marrakech

la formule électrique de retour à Marrakech
Course automobile: 
Par La Rédaction

 
 
 
 
 
 

 
Sport automobile de pointe et mobilité électrique au cœur des plus belles villes à travers le monde! Tel est le challenge de la FIA Formule E ! Paris, New York, Londres, Berlin, Rome, Zurich, Sao Paulo, Santiago, Monaco, … Toutes ces grandes villes ont relevé le défi et il était impensable que Marrakech n’en fasse pas partie !

 
Souvenez-vous que la première édition du Marrakech E-Prix, dans le cadre de la COP 22, avait offert un spectacle incroyable au cœur de la ville ocre, sous les yeux de responsables politiques et ambassadeurs de l’environnement, venus du monde entier.
En quelques années, la Formule E est devenue une discipline incontournable du sport automobile mondial avec la participation des plus grands constructeurs, mais aussi un plateau de pilotes de très haut niveau.

De Renault à Porsche

Novateur dans sa conception de par sa propulsion entièrement électrique, la Formule E est devenue, aujourd’hui, un véritable banc d’essais pour les constructeurs qui se bousculent désormais pour y participer. Aux noms de Renault, Jaguar, Audi, BMW, DS vont s’ajouter prochainement ceux de Porsche, Nissan et Mercedes ! Conscients des enjeux économiques et techniques qu’offre la Formule E, et dans une course mondiale effrénée des constructeurs pour accélérer la transition largement entamée vers le véhicule électrique, l’engouement des marques automobiles pour la Formule E a été sans précédent.

En constante évolution sur le plan technique, la Formule E est aujourd’hui pour sa quatrième saison devenue une monoplace très rapide. Si le châssis est identique pour l’ensemble des concurrents, toutes les équipes travaillent désormais librement sur leur chaîne de puissance. Moteur, boîte de vitesse, système de refroidissement font l’objet de toutes les attentions. Renault, DS, Audi ou Jaguar peuvent ainsi expérimenter des solutions qui bénéficieront, demain, à la voiture électrique de série. La puissance est limitée, pour l’heure, à 200 kW soit environ 270 chevaux, mais les solutions techniques diffèrent. Ainsi, les boîtes de vitesse disposent d’un à cinq rapports, selon les choix des équipes.

Le gratin des pilotes … et un Marocain en star montante

Côté pilotes, les constructeurs engagés misent sur les meilleurs pilotes et à l’évocation des noms de Prost, Piquet, Vergne, Buemi, Lotterer, D’Ambrosio ou encore le Champion 2017 Di Grassi. Tous sont passés par la Formule 1 ou le Championnat du monde d’endurance (WEC) dans les meilleures équipes !

Cette année, le cœur des Marocains pourra vibrer grâce à la présence de Michael Benyahia (Marocain né e ayant grandi aux Etats-Unis), recruté comme pilote d’essais au sein de l’écurie Venturi Formula E pour la saison 2017/2018. Benyahia sera présent sur le Circuit automobile international Moulay El Hassan à Marrakech, lors du Marrakech E-Prix le 13 janvier 2018 !

Marrakech, un circuit au top

Le Circuit automobile international Moulay El Hassan, redessiné il y a deux ans par l’architecte de renommée mondiale, Hermann Tilke, offre toutes les qualités pour que les pilotes de la Formule E puissent s’exprimer.

Technique à souhait, son tracé urbain répond bien sûr aux normes de sécurité de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), mais aussi au plaisir de pilotage. Laissons d’ailleurs Sébastien Buemi, champion FE en 2016 et vainqueur à Marrakech en parler : « La piste de Marrakech est un subtil mélange entre un tracé urbain, avec ses trottoirs et ses portions étroites et une piste d’un circuit permanent, avec une longue parabolique très rapide et des enchainements de virages où le pilotage prime. »

Le show offert lors du 2e E-Prix de Marrakech le samedi 13 janvier 2018 sera à la hauteur des attentes d’un public toujours plus nombreux. Avec des tribunes particulièrement bien placées aux endroits spectaculaires du circuit, mais aussi grâce aux écrans géants installés, le spectacle sera permanent.

Allianz E-Village

Situé au cœur du circuit, l’Allianz E-Village permettra aux spectateurs d’assister de plus près aux essais et à la course grâce à deux tribunes très bien placées dans la chicane la plus spectaculaire du tracé. Mais le E-Village, c’est aussi des écrans géants pour ne rien rater du spectacle, de nombreuses animations pour les petits comme pour les grands, avec une vraie piste de karts électriques, des simulateurs de conduite, des démonstrations de motos et vélos électriques, des troupes de break dance et des points de restauration.

Enfin, comme à Paris ou à New York, l’initiative « Marrakchis sur la piste » permettra aux Marrakchis de venir rouler à vélo sur le circuit le jour de la course, à quelques mètres des bolides dans une ambiance de folie … Une expérience inédite !

RDV le samedi 13 janvier 2018 dès 7h30 du matin pour Marrakech E-Prix !

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décembre 10, 2017

Johnny Hallyday est mort

Johnny Hallyday est mort
L’artiste français est décédé le 5 décembre 2017 d’un cancer du poumon, après 57 ans de carrière. Il avait 74 ans et a laissé derrière lui son épouse Laeticia et ses quatre enfants, David, Laura, Jade et Joy.

Dans la nuit du mardi 5 au mercredi 6 octobre 2017, Laeticia Hallyday transmet l’information à l’Agence France Presse, avec ces mots : “Johnny Hallyday est parti. J’écris ces mots sans y croire. Et pourtant c’est bien cela. Mon homme n’est plus.”
À 74 ans, l’idole des jeunes succombe à un cancer du poumon.
“Johnny Hallyday est parti”
La communiqué à l’AFP est transmis par l’épouse du chanteur, Laeticia Hallyday, le 6 décembre, à 2h34 du matin. Il se termine par ces mots : “Johnny était un homme hors du commun. Il le restera grâce à vous. Surtout, ne l’oubliez pas. Il est et restera avec nous pour toujours. Mon amour, je t’aime tant.”
Johnny Hallyday est mort dans la nuit, entouré des proches, dans sa maison de Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine) dans l’ouest de la capitale. Il avait révélé être atteint d’un cancer du poumon en mars 2017.
Mon homme n’est plus.

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décembre 9, 2017

Voici pourquoi la mort de Johnny Hallyday et des stars nous touchent autant

“C’est comme si un membre de notre famille éloignée nous quittait.”

PASCAL LE SEGRETAIN VIA GETTY IMAGES
Des fans de Johnny Hallyday à Marne-La-Coquette.
 
PSYCHOLOGIE – La mort d’une star peut provoquer un choc inattendu et la France expérimente ce réveil douloureux après l’annonce de la disparition de Johnny Hallyday ce mercredi 6 décembre. Tandis que certains se laissent aller à leur chagrin, d’autres s’étonnent d’éprouver des sentiments aussi forts. “Je ne la connaissais pas”, se disent-ils. “Pourquoi est-ce que ça me touche autant?”

 
David Kaplan, directeur de l’American Counseling Association, explique que le deuil n’obéit à aucune règle. L’émotion est si grande et envahissante qu’il est difficile de savoir pourquoi elle se manifeste ainsi. Mais si nous ne pouvons pas l’expliquer, nous ne pouvons pas non plus faire comme si elle n’existait pas, ajoute-t-il, en particulier lorsqu’il s’agit de personnes célèbres.

 
“Nous grandissons à leurs côtés. Nous voyons leurs films, écoutons leur musique régulièrement et finissons par les connaître. Dans un sens, elles font partie de la famille, surtout celles que nous aimons vraiment. Lorsqu’elles meurent, c’est comme si un membre de notre famille éloignée nous quittait. C’est quelqu’un que nous avions l’impression de connaître.”

 
“Ces décès nous touchent personnellement parce qu’ils trouvent en nous un écho profond. Peut-être rêvions-nous de suivre la même trajectoire, ou bien nous ramènent-ils à notre propre mortalité”, souligne-t-il.

 
Les réseaux sociaux exacerbent le sentiment de perte

Ce sentiment de perte –puis de guérison– est accentué par le déversement de nouvelles informations, l’actualisation permanente des médias sociaux, la publication d’essais et d’articles à une vitesse stupéfiante. “Nous sommes des êtres sociaux. Nous avons besoin des autres face à l’adversité et cela se traduit de manière différente selon les générations. Etre avec les autres physiquement (…) ou bien en ligne. Que des centaines de personnes disent comprendre ce que l’on ressent contribue à notre guérison.”

Samantha Jeffries, coach d’affaires et blogueuse pour le HuffPost, écrit que le déluge de tweets et de statuts Facebook exacerbe le sentiment de perte mais aide aussi à surmonter cette épreuve. “La capacité d’échanger autour de la mort et du deuil sur les réseaux sociaux génère le besoin de se sentir concerné”, théorise-t-elle. “Publier ce que l’on ressent sur les réseaux sociaux fait naître un sentiment de communauté. En offrant nos pensées et nos expériences au regard des autres, c’est presque comme si nous vivions ce deuil ensemble.”

Selon David Kaplan, le décès d’un personnage public crée une connexion universelle entre les êtres humains. “Quand on y réfléchit, la plupart d’entre nous se rappellent exactement où ils étaient en apprenant la mort de Whitney Houston, par exemple”, explique-t-il.

“Nous avons besoin de savoir que nous ne sommes pas seuls. Lorsque la mort d’une star nous rend tristes, nous voulons donc nous assurer que d’autres le sont aussi. C’est quelque chose de très utile.”

Voici quelques conseils à ceux qui sont ou pourraient se retrouver dans une telle situation:

Tout deuil est respectable

“Que la mort d’une star vous bouleverse n’atténue pas l’importance de votre peine”, dit David Kaplan. “Vous pouvez avoir plus d’affinités avec certaines personnes qu’avec d’autres, que ce soit vos parents, un ami, un animal de compagnie ou un personnage public. La douleur est vécue différemment selon les individus. Nous avons tendance à la compartimenter et décider qu’il faudrait être plus ou moins triste en fonction des situations. Mais la douleur est la douleur et chacun réagit de manière très personnelle.”

Faites-vous aider si la douleur devient intolérable

Il souligne l’importance de recourir à un professionnel vous vous sentez accablé. “Avoir de la peine est quelque chose de normal et de naturel, mais si elle commence à perturber votre vie, il faut agir”, dit-il.

Explorez différentes pistes pour parler de votre deuil

“Entretenir des liens avec les autres, qu’il s’agisse de personnes que vous connaissez ou par le biais des réseaux sociaux, joue un rôle déterminant dans le processus de guérison. Ce qui n’empêche pas de faire appel aux services d’un professionnel. Cela n’engage à rien. Si vous avez besoin de parler, vous pouvez vous adresser à un conseiller, un psychologue, un psychiatre, même par téléphone ou en ligne.”

Faites attention aux mots que vous employez

“Un manque d’énergie et de volonté pour accomplir ses tâches quotidiennes, comme travailler ou tout simplement profiter de la vie, sont symptomatiques de la dépression. Si chacun vit son deuil à sa façon, il est important de savoir la diagnostiquer. Cela peut favoriser le processus de guérison. De nos jours, le mot dépression est utilisé à tort et à travers. C’est un terme médical, or les gens disent souvent qu’ils sont déprimés pour dire qu’ils sont tristes. Les mots que nous utilisons sont très puissants ; il faut les employer à bon escient.”

Une version précédente de cet article a été publiée en août 2014. Cet article, publié à l’origine sur le HuffPost américain, a été traduit par Sandrine Merle pour Fast For Word.

Lindsay Holmes Journaliste santé, The Huffington Post

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