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juillet 10, 2020

La liste complète des vols proposés par la RAM à partir du 15 juillet

Aérien : La liste complète des vols proposés par la RAM à partir du 15 juillet
10 juillet 2020

Faisant suite au communiqué du gouvernement marocain autorisant le déplacement par voies aérienne et maritime entre le Maroc et le reste du monde sous certaines conditions, Royal Air Maroc annonce le lancement d’un nouveau programme de vols spéciaux à compter du 15 juillet 2020. Elaboré en parfaite coordination avec les autorités marocaines concernées, ce programme dont le détail est exposé ci-dessous, concerne un nombre limité de destinations, composé en partie de routes déjà desservies par Royal Air Maroc.

Les vols sont désormais disponibles à la vente sur le site Internet de la Compagnie Nationale (www.royalairmaroc.com) et à travers ses centres d’appel et ses agences commerciales.

La Compagnie Nationale tient à préciser que, conformément aux conditions mises en place par le gouvernement marocain, les passagers éligibles doivent remplir les conditions requises par les autorités marocaines. Ainsi, les vols vers le Maroc sont ouverts à tous les citoyens marocains (touristes bloqués à l’étranger, étudiants ou résidents à l’étranger et leurs familles) ainsi qu’aux citoyens d’autres nationalités résidant au Maroc. Les vols au départ du Maroc sont ouverts aux Marocains résidant à l’étranger ainsi qu’aux citoyens d’autres nationalités. Quant aux étudiants nouvellement admis dans les établissements universitaires, les hommes d’affaires et les citoyens contraints de se rendre à l’étranger pour les soins médicaux ainsi que les étrangers résidant au Maroc, ils doivent disposer d’une autorisation exceptionnelle émise par la préfecture de leur province.

Les passagers doivent obligatoirement présenter, au moment de l’enregistrement, les résultats du test PCR de moins de 48h et du test sérologique. Les enfants âgés de moins de 11 ans sont exempts de test.

Royal Air Maroc rappelle également que le port du masque est obligatoire sur l’ensemble de ses vols et que seuls les sacs à main et les sacs pour enfants et pour ordinateurs sont autorisés à bord comme bagages cabine.

Par ailleurs, et en application des recommandations des pouvoirs publics et des normes internationales, Royal Air Maroc met en place des mesures de sécurité sanitaire afin de garantir la santé et la sécurité de ses clients et de son personnel.

A cet effet, ses services procèdent à la désinfection régulière des avions. De même, les mesures de sécurité sanitaire sont extrêmement respectées durant l’opération d’embarquement comme le respect de la distanciation dans la zone d’embarquement, dans les bus de transfert et dans les escabeaux et les passerelles.

PROGRAMME DES VOLS

Casablanca – Paris CDG / Paris CDG – Casablanca

Rabat – Paris CDG / Paris CDG – Rabat

Oujda – Paris CDG / Paris CDG – Oujda

Marrakech-Paris CDG / Paris CDG – Marrakech

Fès – Paris CDG / Paris CDG – Fès

Casablanca – Lyon / Lyon – Casablanca

Casablanca – Marseille / Marseille – Casablanca

Casablanca – Montréal / Montréal – Casablanca

Casablanca – New-York / New York – Casablanca

Casablanca – Bruxelles / Bruxelles – Casablanca

Casablanca – Frankfurt / Frankfurt – Casablanca

Casablanca – Amsterdam / Amsterdam – Casablanca

Casablanca – Moscou / Moscou – Casablanca

Casablanca-Dubaï / Dubaï-Casablanca

Casablanca-Londres / Londres-Casablanca

Casablanca-Istanbul / Istanbul -Casablanca

Casablanca-Dakar / Dakar-Casablanca

Casablanca-Abidjan / Abidjan -Casablanca

Casablanca-Nouakchott / Nouakchott-Casablanca

Casablanca-Madrid / Madrid-Casablanca

Casablanca-Barcelone / Barcelone-Casablanca

Casablanca-Malaga / Malaga -Casablanca

Casablanca-Rome / Rome-Casablanca

Casablanca-Milan / Milan-Casablanca

Casablanca-Jeddah / Jeddah-Casablanca

Casablanca-Alger / Alger-Casablanca

Casablanca-Tunis / Tunis-Casablanca

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juillet 10, 2020

Le Maroc érige une voie express de plus de 1 000 km en plein désert

Infomédiaire

Accueil News Maroc Alerte : Le Maroc érige une voie express de plus de 1…
NewsMaroc
Alerte : Le Maroc érige une voie express de plus de 1 000 km en plein désert
10 juillet 2020

Le Maroc est en passe de boucler le projet de voie express de plus de 1 000 km, entre Tiznit et Dakhla en passant par Laâyoune, pour un budget de près de 10 milliards de dirhams.

Après avoir signé de grands exploits comme le TGV, le port Tanger Med ou le complexe Noor, voilà que le Maroc est en train d’ajouter cette belle œuvre au registre de ses aventures spectaculaires.

Car au-delà de son impact sur l’ancrage définitif des provinces du Sud dans leur giron naturel, cette route a aussi une dimension continentale qui lui confère une portée stratégique indéniable.

L’Afrique subsaharienne n’a jamais été aussi proche du Maroc et le projet va donner un coup d’accélérateur certain au flux des échanges humains, économiques et culturels entre le Royaume et des pays comme la Mauritanie, le Sénégal ou le Mali.

Projet “titanesque” selon l’expression même du ministre de l’Equipement, du Transport et de la Logistique, Abdelkader Amara, la voie express Tiznit-Dakhla a fait l’objet d’une convention de partenariat signée devant le Roi Mohammed VI à Laâyoune en 2015, dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du sud.

Avec un impact direct sur le quotidien d’une population de plus de 2,2 millions d’habitants, répartie sur 10 provinces du Sud marocain, le chantier se décline en deux composantes : Dédoublement de la route nationale No 1 entre Tiznit et Laâyoune, sur 555 km, et élargissement à 9m de la voie entre Laâyoune et Dakhla sur une distance de 500 km.

Son financement est assuré par l’Etat et les quatre régions concernées (Laâyoune-Sakia El Hamra, Guelmim-Oued Noun, Dakhla-Oued Eddahab et Souss-Massa) à hauteur de 8,5 milliards de dhs, auxquels il faut ajouter plus d’un milliard de dh pour le projet de contournement ouest de la ville de Laâyoune sur 7 km et le franchissement de l’Oued Sakia El Hamra.

Pour les habitants du Sahara marocain précisément, c’est vraiment un rêve qui est en train de se concrétiser.

Dans moins de deux ans ou presque, la pénible traversée des virages sinueux entre Tiznit et Guelmim, ou des routes sablonneuses entre Tan-Tan et Laâyoune ou Laâyoune et Dakhla, empruntée chaque jour par des centaines de poids lourds chargés de poisson, sera une partie de plaisir pour les automobilistes au lieu d’être une vraie corvée comme elle l’est aujourd’hui.

Car si ce n’est pas une autoroute, cela y ressemble beaucoup.

En effet, le projet va réduire le temps et le coût du transport, améliorer la fluidité du trafic, le niveau de service, le confort et la sécurité routière et facilitera le transport des marchandises entre les villes du Sud du Royaume et les grands centres de production et de distribution.

Pour mener à bien ce chantier, le ministère de l’Equipement a créé une structure dédiée, basée à Laâyoune.

Ses ingénieurs et techniciens sont chaque jour sur le terrain pour superviser le travail effectué par les entreprises chargées de la réalisation des 15 tronçons de ce projet.

La tâche n’est pas aisée et le défi est grand. Les ingénieurs doivent faire preuve de beaucoup d’ingéniosité et d’effort conceptuel et technique pour surmonter un environnement désertique et inhospitalier. Car dans beaucoup d’endroits, il fallait partir de rien tant les Espagnols n’ont rien investi dans les infrastructures routières durant leur présence dans cette partie du territoire national.

Face à cette contrainte majeure, il fallait construire une voie express en site propre sur 162 Km et réalisation d’une voie express par dédoublement de la RN1 sur 393Km.

Mais en dépit de la nature du terrain, de la géographie et de la complexité du relief, les travaux avancent à un rythme soutenu sur tous les axes.

Ainsi, dans le périmètre de la région Guelmim-Oued Noun, le taux d’avancement du tronçon entre Tiznit à Sidi Ifni par exemple a atteint 41%, et entre Guelmim et Zrouila, il est de l’ordre de 92%, selon Yassine Zitoune, chef de chantier à la direction provisoire chargé de l’aménagement de la route nationale No 1 entre Tiznit et Dakhla.

Même constat dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra.

Les travaux sont réalisés à hauteur de 59%, avec des tronçons achevés à 84% comme entre Tarfaya et Laâyoune, a confié à la MAP le directeur de la direction provisoire chargé de l’aménagement de cette voie, Abdellah Al-Rais.

S’agissant de la voie entre Laâyoune et Dakhla sur 500 km, elle est presque achevée et les professionnels de la route ou les simples usagers apprécient déjà la qualité de la voie et la sécurité du trajet.

Les responsables de la direction sont optimistes sur l’achèvement des travaux dans les délais, encouragés par l’avancement des chantiers et par la volonté de l’Etat de tout mettre en œuvre pour être au rendez-vous, vers la fin de l’année 2021.

Le ministre Amara, en visite dernièrement au tronçon entre Tarfaya et Laâyoune, a prévenu en effet les prestataires qu’aucun retard non justifié ne serait toléré.

D’ailleurs, certaines entreprises l’ont appris à leurs dépens en voyant leurs contrats résiliés.

Raison pour laquelle les travaux n’ont pas été interrompus durant toute la période du confinement qui a été instaurée au Maroc en riposte à l’apparition de la pandémie du nouveau Coronavirus.

Car en plus d’honorer un engagement solennel pris devant SM le Roi, il s’agit de réussir un projet névralgique qui va façonner l’avenir des provinces du Sud.

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juillet 10, 2020

L’état d’urgence sanitaire prolongé jusqu’au 10 août

FLASH
L’état d’urgence sanitaire prolongé jusqu’au 10 août
Par L’Economiste
L’état d’urgence sanitaire a été prolongé d’un mois. Le décret relatif à cette prorogation a été approuvé lors de la réunion du conseil du gouvernement, tenue aujourd’hui. Ce texte prévoit également que le ministre de l’intérieur, ainsi que les walis et gouverneurs, pourront prendre des mesures pour alléger certaines restrictions, en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique.

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juillet 8, 2020

Indice mondial de la sécurité sanitaire

Indice mondial de la sécurité sanitaire : Le Maroc dans la 1ère moitié du tableau
8 juillet 2020

Le Maroc fait partie des pays les mieux placés pour affronter une crise sanitaire, selon la Banque africaine de développement (BAD).

“L’indice mondial de sécurité sanitaire 2019 place le Maroc à la 68èmee place sur 195 pays et à la 4e place en Afrique. C’est donc un des pays les mieux placés pour affronter une crise sanitaire”, indique la BAD dans un supplément à son rapport annuel “Perspectives économiques en Afrique 2020”, rendu public mercredi.

Le secteur de la santé est suffisamment préparé pour traiter les patients malades et pour protéger les travailleurs de la santé, ajoute l’institution financière basée à Abidjan, ajoutant que, de plus, le Maroc a rapidement mis en place un Fonds spécial Covid–19 qui lui a permis d’acquérir rapidement des kits de dépistage et d’équipement.

“Grâce à des subventions spécifiques, les entreprises marocaines ont augmenté la production de masques pour satisfaire la demande nationale et ont exporté les excédents. Le port du masque est désormais obligatoire”, poursuit le document.

Passant en revue plusieurs mesures prises par le Maroc pour faire face à la pandémie, la BAD souligne que des hôpitaux de campagne ont été installés avec le soutien de l’armée et que le Comité de veille économique a créé des filets de protection sociale qui comprenaient le versement mensuel de 2.000 dirhams (environ 203 dollars US) aux employés des entreprises en difficulté et une assistance mensuelle directe allant de 800 à 1.200 dirhams (entre 81 et 216 dollars US) pour les travailleurs des secteurs informels.

Les mesures de soutien en faveur des entreprises les plus petites comprennent la suspension des paiements de sécurité sociale du 1e mars au 30 juin, un moratoire sur les prêts bancaires et le remboursements des baux jusqu’au 30 juin, outre l’établissement de lignes de crédit pour les entreprises en difficulté avec un soutien gouvernemental allant jusqu’à 95 % à un taux d’intérêt indexé sur le taux directeur de la Banque centrale.

La BAD rappelle également la suspension du paiement des taxes pour les entreprises ayant déclaré moins de 20 millions de dirhams de ventes brutes en 2019 et la suspension des droits de douanes sur les importations de blé tendre jusqu’au 15 juin.

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juillet 8, 2020

l’OMS reconnait “des preuves” de transmission par l’air

Santé
Covid-19 : l’OMS reconnait “des preuves” de transmission par l’airCovid-19 : l’OMS reconnait “des preuves” de transmission par l’air

Covid-19 : l’OMS reconnait “des preuves” de transmission par l’air
Lundi 6 juillet 2020, plus de 200 scientifiques internationaux ont exhorté l’OMS et la communauté médicale internationale à “reconnaître le potentiel de transmission aérienne du Covid-19”.

Et si nous pouvions propager le coronavirus Covid-19 par le simple fait de parler, ou même de respirer ? Pour la première fois depuis le début de la pandémie, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a reconnu ce mardi 7 juillet que des “preuves émergeaient”sur la transmission par l’air du virus. Une avancée significative dans la recherche qui appelle à prendre de nouvelles précautions sanitaires.

“Nous reconnaissons que des preuves émergent dans ce domaine et par conséquent nous devons être ouverts à cette possibilité, et comprendre ses implications”, a déclaré Benedetta Allegranzi, une responsable de l’OMS.
Particules salivaires ou voie aérienne ?
Tout au long de l’évolution de la pandémie de Covid-19 qui frappe actuellement le monde, l’OMS exhortée par la communauté scientifique, s’accordait pour dire que la transmission du virus s’effectuait par particules salivaires, c’est-à-dire par le “jet” de microgouttelettes émises par les sujets contaminés. Pourtant, ce lundi 6 juillet, un groupe de plus de 200 scientifiques internationaux avait sonné l’alarme dans un article publié dans la revue Clinical Infectious Diseases d’Oxford, sur un autre mode de contagion : la voie aérienne, qui implique des nouvelles recommandations sanitaires.

“La possibilité d’une transmission par voie aérienne dans les lieux publics, particulièrement bondés, ne peut pas être exclue. Les preuves doivent toutefois être rassemblées et interprétées”, a poursuivi Benedetta Allegranzi, recommandant “une ventilation efficace dans les lieux fermés et une distanciation physique. Lorsque ce n’est pas possible, nous recommandons le port du masque”.

Le pic de la pandémie “pas atteint”
Par ailleurs, à l’image de la situation en Amérique latine, ou encore aux États-Unis et bientôt en Afrique, l’OMS alerte également sur la récente accélération du virus, et affirme que nous n’aurions pas encore atteint “le pic de la pandémie” :

“L’épidémie s’accélère et nous n’avons pas atteint le pic de la pandémie”, a également mis en garde le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une conférence de presse. “Si le nombre de décès semble s’être stabilisé au niveau mondial, en réalité, certains pays ont fait des progrès significatifs dans la réduction du nombre de décès, alors que dans d’autres pays, les décès sont toujours en augmentation”, a-t-il souligné.
Pour rappel : 11,4 millions de cas sont recensés dans le monde, et le virus a tué plus de 535 000 personnes en six mois.

Par Baptiste Régnard le 8 juillet 2020 à 14:08
#CORONAVIRUS
#COVID-19
#TRANSMISSION

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juillet 8, 2020

La facture du relâchement

ECONOMIE
Contaminations: Dépistage massif et non respect des gestes barrières à l’origine
Par Youness SAAD ALAMI | Edition N°:5799 Le 08/07/2020 | Partager
Le déconfinement se heurte à de gros foyers profession-nels
Plus de 4.500 patients actifs… après être descendu à moins de 1.000 cas
Soigner les patients à domicile, une option à l’étude
Depuis quelques jours, le nombre de cas du Covid-19 augmente de manière sporadique au Maroc. A la date du 6 juillet 2020, les cas actifs se chiffraient à plus de 4.500 patients occasionnant une mobilisation dans les centres de traitement un peu partout dans le Royaume. Une situation incommode pour le pays qui devrait annoncer la levée de l’état d’urgence sanitaire le 10 juillet. Avec l’explosion du nombre de contaminations et la multiplication des clusters, cette annonce pourrait bel et bien être reportée. Une décision qui dépend du gouvernement et principalement les ministères de l’Intérieur et de la Santé. Décryptage.

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Après 80 jours de confinement strict et une politique de communication autour des gestes barrières «ratée» selon le Dr Allal Amraoui, voilà les conséquences…. La plage de Salé ce dimanche 5 juillet! (Ph. Bziouat)

■ A cause du relâchement, Fès n’est pas mieux lotie
Lors de son passage au Parlement, Abdelouafi Laftit était catégorique. «Il ne faut pas sous-estimer l’apparition de foyers épidémiologiques, mais sans que cela ne constitue une source de panique. Il s’agit de cohabiter avec le virus selon les exigences de l’heure. Un retour aux restrictions sanitaires sera opéré dans toute région qui verra l’apparition de foyers épidémiologiques», disait le ministre de l’Intérieur. Et il en est ainsi puisque la ville de Safi a été, dès samedi, mise en quarantaine.
Les autorités ont reconduit la fermeture des commerces à 18h, ainsi que le renforcement des mesures de confinement et de distanciation sociale. Ailleurs, notamment à Fès, le maintien de la fermeture des salles de sport, spa et hammams est une décision salvatrice…mais qui n’a pas freiné les contaminations au Covid-19. Pas moins de 250 nouveaux cas ont été recensés durant les quatre derniers jours. Pourtant, tout le monde a cru que la situation était stable et que la population pouvait respirer après 3 mois de confinement sévère. Il est clair que la cité Idrisside paie cher le coût d’un flagrant relâchement. La ville a comptabilisé 54, 69, 90 et 30 nouvelles contaminations entre le 2 et le 5 juillet 2020. Ceci n’est autre que le résultat du non respect des restrictions sanitaires.

■ Les foyers professionnels inquiètent
Issus essentiellement de clusters professionnels (unités de textile pour la plupart), les cas positifs de ces derniers jours ont créé une véritable psychose à Fès. Cette recrudescence inquiète les industriels ainsi que leurs donneurs d’ordre. «Nous avons des commandes à honorer… La pire décision serait de reconfiner ou arrêter la production», alerte un textilien. De son côté, la wilaya insiste sur le respect des mesures de distanciation, de protection, et d’hygiène (dans les unités et les bus de transport du personnel), appelant à la sensibilisation et la vigilance. La désinfection des usines et des véhicules de transport, n’est pas en reste. A ce titre, une attestation délivrée par une société de désinfection homologuée, effectuée dans un délai inférieur à 10 jours, doit être présentée à chaque passage de la commission du contrôle sanitaire. «Notre seule arme contre ce virus est la prévention sanitaire… Autrement, nous aurions de nouvelles contaminations tous les jours», explique-t-on. A noter que les ouvriers adhèrent à ces mesures. «Lassés par le repos, nous voulons travailler pour gagner notre vie et célébrer la fête du mouton dans la joie…Après tout, il faut apprendre à vivre avec le virus et opter pour les mesures barrières altruistes», concluent-ils.
Plus de 400 cas recensés à Safi en moins de 24 heures
Alors qu’ils devaient reprendre leur activité normale, les hôpitaux publics replongent dans les soins du Coronavirus. En fait, les structures spécialisées de Benguerir et Benslimane ne suffiraient plus au traitement des contaminations en cascade. Surtout celles observées après la multiplication de foyers professionnels à Tanger, Lalla Mimouna (plus de 700 cas), Fès, et maintenant Safi. Cette dernière a, à elle seule, enregistré une augmentation très rapide des nouveaux patients positifs dans une conserverie de poissons. En fait, la ville a dénombré plus de 400 cas en moins de 24 heures. Une situation qui a poussé les autorités locales à reconfiner la population. Désormais, tous les accès de la ville sont fermés et les habitants sont soumis à un confinement strict, avec interdiction de quitter la circonscription. Ce retour à la case départ est marqué par des campagnes de sensibilisation menées par les agents d’autorité dont notamment Houria, la femme Caïd devenue star de Safi durant cette pandémie.
Youness SAAD ALAMI

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