Le FIFM a toujours attiré des “talents de premier choix”, souligne The Hollywood Reporter
Samedi 19 Octobre 2019 modifié le Samedi 19 Octobre 2019 – 22:30
Le FIFM a toujours attiré des “talents de premier choix”, souligne The Hollywood Reporter
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Le Festival International du Film de Marrakech (FIFM) “a toujours attiré des talents de premier choix”, avec des acteurs comme Jeremy Irons, Bill Murray, Viggo Mortensen et Robert De Niro, affirme le journal spécialisé américain The Hollywood Reporter.
Commentant la désignation de l’actrice écossaise Tilda Swinton comme présidente du Jury de la 18e édition du festival, prévue du 29 novembre au 7 décembre, le journal souligne que lauréate des Oscars succède à des talents de renom tels que James Gray, Martin Scorsese, Francis Ford Coppola et Milos Forman qui ont par le passé présidé les jurys de l’événement marocain.
“Le Cinéma est un État qui ne connaît aucune frontière, et la perspective de rejoindre mes camarades du monde entier, pour découvrir et célébrer ensemble ce travail en provenance de tous les continents de notre planète, est un privilège et une joie pour lesquels je suis sincèrement reconnaissante et que j’attends avec une grande impatience”, a déclaré l’actrice, soulignant que sa désignation est un “honneur” pour elle, selon la publication.
Actrice prolifique, Tilda Swinton a tourné dans plus de 70 films de cinéma, et a reçu en 2008 le Bafta Award (British Academy of Film and Television Arts) et l’Oscar de la Meilleure Actrice dans un second rôle pour son interprétation dans Michael Clayton de Tony Gilroy. Elle a, par ailleurs, produit ou coproduit plusieurs films et documentaires depuis 2005.
Le jury de l’édition précédente, présidé par James Gray et qui comprenait Dakota Johnson et le lauréat de la Palme d’Or Laurent Cantet, avait décerné le premier prix à Joy, du réalisateur autrichien Sudabeh Mortezai, qui a également remporté le plus grand honneur du BFI Film Festival de Londres, rappelle le Hollywood Reporter.
Samedi 19 Octobre 2019 – 16:22
Atlasinfo
Un nouveau musée verra le jour sur la Place Jemaa el Fna.
/ VENDREDI, 18 OCTOBRE 2019 /
Marrakech continue sa lancée culturelle en s’offrant un nouveau musée qui élira domicile au cœur de la mythique Place Jemaa el Fna.
Après le Musée d’Art culinaire marocain fraîchement inauguré, notre chère ville ocre s’apprête à accueillir un nouveau musée qui verra le jour dans la médina, à la Place Jemaa el Fna plus précisément. La bonne nouvelle a été annoncée à nos confrères du HuffPost Maroc par Mehdi Qotbi, président de la Fondation Nationale des musées du Maroc (FNM).
Pour mener à bien ce nouveau projet, Mehdi Qotbi multiplie les rendez-vous avec les principaux acteurs de la ville, notamment le maire de Marrakech Mohamed Larbi Belcaid, le wali Karim Kassi-Lahlou et le président de la région Ahmed Akhchichine. Il va falloir patienter encore quelque temps pour découvrir la vocation et le thème de cette nouvelle adresse culturelle que l’on a hâte de découvrir.
Source: La Tribune de Marrakech
Ryanair va bientôt lancer une ligne Saragosse-Marrakech.
/ VENDREDI, 18 OCTOBRE 2019 /
La compagnie aérienne irlandaise low cost va lancer dès 2020, une nouvelle ligne aérienne entre la ville espagnole Saragosse et Marrakech.
Cette nouvelle desserte aérienne sera desservie par un Boeing 737-800, à raison de deux fréquences hebdomadaires.
“Nous sommes ravis d’annoncer notre calendrier de vols pour l’été 2020 avec 20 nouvelles liaisons estivales, dont 17 nouveaux services et 3 nouvelles connexions reliant Malaga à Vitoria, Palma à Toulouse et Saragosse à Marrakech.” a annoncé Ryanair dans un communiqué.
Source: My Little Kech
Un nouveau musée verra le jour sur la Place Jemaa el Fna
Par la tribune
Marrakech continue sa lancée culturelle en s’offrant un nouveau musée qui élira domicile au cœur de la mythique Place Jemaa el Fna.
Après le Musée d’Art culinaire marocain fraîchement inauguré, notre chère ville ocre s’apprête à accueillir un nouveau musée qui verra le jour dans la médina, à la Place Jemaa el Fna plus précisément. La bonne nouvelle a été annoncée à nos confrères du HuffPost Maroc par Mehdi Qotbi, président de la Fondation Nationale des musées du Maroc (FNM).
Pour mener à bien ce nouveau projet, Mehdi Qotbi multiplie les rendez-vous avec les principaux acteurs de la ville, notamment le maire de Marrakech Mohamed Larbi Belcaid, le wali Karim Kassi-Lahlou et le président de la région Ahmed Akhchichine. Il va falloir patienter encore quelque temps pour découvrir la vocation et le thème de cette nouvelle adresse culturelle que l’on a hâte de découvrir.
Par : Majda Fadili
REPORTAGE
Comment l’Oukaïmeden participe à la grande aventure interstellaire
Par Badra BERRISSOULE | Edition N°:5613 Le 14/10/2019 | Partager
De l’Observatoire, des chercheurs ont détecté la présence de cyanogène dans l’atmosphère de la comète 2I/Borissov
Une découverte inédite pour mieux comprendre l’évolution des autres systèmes planétaires
Un Observatoire qui joue dans la cour des grands, mais sans moyens de subsistance
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Un seul gardien surveille l’Observatoire de l’Oukaïmeden, mis à disposition par le CNRST, payé par le centre de recherche. Son rôle est plutôt de surveiller la station sismique qui se trouve sur le même site, mais il garde aussi un œil sur l’Observatoire (Ph. OUCA)
Juché dans les montagnes de l’Atlas, à une altitude de 2.750 mètres, un autre site suscite un grand intérêt, non des skieurs, mais celui des chercheurs. Nous sommes ici à l’Observatoire astronomique universitaire de l’Oukaïmeden (OUCA), dépendant de l’Université Cadi Ayyad.
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Un petit plateau où se dressent des coupoles modernes et robotisées, une salle de conférences et un séjour pour les physiciens, astrophysiciens et astronomes amateurs, un équipement très modeste par rapport aux grands observatoires européens et américains (cf. L’Economiste n°4033 du 17/05/2013).
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A l’origine, l’Observatoire créé en 2003 disposait de peu de moyens et porté par un passionné Zouhair Benkhaldoun. Cadi Ayyad donne son aval en 2000 pour la mise en place du laboratoire (LPHEA) et ensuite en 2003 pour l’adoption du projet de l’Observatoire et le financement des premiers équipements. Les chercheurs démarrent avec un petit télescope de 16 pouces (Ph. OUCA)
L’Ouca est pourtant très actif et vient de participer tout récemment à une aventure interstellaire. Depuis l’Observatoire, une équipe de scientifiques composée de chercheurs des universités de Liège et de Cadi Ayyad, dont Youssef Moulane, doctorant au sein du Laboratoire de physique des hautes énergies et astrophysique (LPHEA), ont surveillé la comète pendant plusieurs jours à l’aide du télescope robotique Trappist-Nord installé à l’Oukaïmeden.
Ils ont participé ainsi à une découverte historique qui a permis de détecter des molécules de gaz dans la comète, 2I/Borissov (voir encadré). «Ce n’est pas une molécule nouvelle. Elle a déjà été détectée sur d’autres comètes, mais là, c’est une observation. C’est la première fois que l’on observe des molécules en provenance de l’extérieur du système solaire véhiculé par un objet cométaire», souligne Zouhair Benkhaldoun, astrophysicien et professeur à l’université Cadi Ayyad et fondateur de l’Ouca.
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L’Observatoire dispose aujourd’hui de 5 instruments: un Mead de 16 pouces, financé par l’université, un Moos de 50 cm de diamètre, un OWL de 50 cm de diamètre, un Trappist de 60 cm de diamètre et une lunette dédiée à l’observation de la lune
Cette découverte constitue un important pas en avant, explique l’astrophysicien, car elle va permettre aux scientifiques de commencer à déchiffrer de quoi sont faites ces molécules. De nouvelles informations qui permettront de mieux comprendre la formation et l’évolution des autres systèmes planétaires de notre galaxie, et également de faire des comparaisons avec notre propre système solaire, ajoute-t-il.
Conscients de l’importance de cette découverte, les scientifiques de l’Ouca et du monde entier continueront de suivre cette comète -car elle est de mieux en mieux visible- pour essayer de détecter d’autres molécules et déterminer leurs rapports d’abondances et de les comparer à ce qu’on observe dans le système solaire.
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Le télescope Trappist-Nord, exploité conjointement par l’université Cadi Ayyad et l’université de Liège en Belgique, a ainsi permis de fournir des données cruciales pour mesurer la quantité de poussière de comète émise par 2I
A noter que la comète 2I/Borissov se rapproche du Soleil et devrait briller de plus en plus jusqu’en janvier 2020. La distance la plus proche de cette étoile, à quelque 300 millions de kilomètres du Soleil, et autant de la Terre est prévue le 7 décembre prochain. Les équipes de scientifiques de l’Observatoire ne sont pas à leur première participation dans une aussi grande aventure.
Ces chercheurs ont participé avec la Nasa en 2017 à la découverte du système exoplanétaire, composé de 7 planètes, dont trois pourraient être habitables, situées à 40 années lumière de la Terre, et par suite à la grande découverte avec la Nasa d’un «astéroïde binaire potentiellement dangereux». Bien avant, l’Observatoire s’est distingué par ses découvertes de comètes et d’astéroïdes géocroiseurs (4 comètes et 6 géocroiseurs à ce jour), grâce à son télescope Moss, classé 7e au monde en termes de quantité de données envoyées au MinorPlanet Center.
«Nous avons atteint le maximum possible de rendement et il est vraiment temps de doter l’Observatoire de ressources financières et humaines, qui pourront nous aider à aller encore plus loin», souligne Benkhaldoun. La grande aventure pour l’Ouca démarre en 1987, au retour au bercail de Zouhair Benkhaldoun et de 3 autres astronomes, universitaires à Sophia-Antipolis (Nice), pour développer l’astronomie au Maroc.
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C’est l’amateur urkrainien Guennadi Borissov, constructeur de télescope, qui a découvert, le 30 août dernier, la comète, et qui l’a rebaptisée 2I/Borissov par l’Union astronomique internationale. Il a donné l’alarme au réseau de surveillance sur des astéroïdes potentiellement dangereux (Ph. OUCA)
L’université Cadi Ayyad donne son aval en 2000 pour la mise en place du Laboratoire (LPHEA) et ensuite en 2003 pour l’adoption du projet de l’Observatoire et le financement des premiers équipements. Grâce à la coopération internationale, les chercheurs réussissent à en avoir d’autres (5 autres télescopes) pour un investissement global estimé à 20 millions de DH, «un presque rien pour des équipements en astronomie».
Malgré cela, l’Observatoire de l’Oukaïmeden réussit à se placer dans les radars internationaux avec ses participations aux découvertes mondiales. Aujourd’hui, les chercheurs aspirent à un autre tournant pour ce site: d’abord, l’acquisition d’un télescope de 2 mètres de diamètre.
Pour cela, il faudra, outre l’investissement initial, 20 millions de DH pour acquérir l’instrument, disposer sur place des ingénieurs et des techniciens pour le fonctionnement et l’entretien. C’est-à-dire des postes budgétaires pour pousser plus la recherche dans l’astronomie observationnelle.
«Au Maroc, on a classifié les domaines prioritaires pour la recherche, ce qui est déjà une ineptie en soi et l’accent est plutôt mis sur l’agroalimentaire, les énergies renouvelables…, «ils ont juste oublié les thématiques fondamentales, déplorent les chercheurs en astrophysique.
Et c’est ainsi que pour l’heure, l’Ouca est un projet sans moyens, sans poste budgétaire même pour un gardien. Seules la passion et la foi d’une poignée de chercheurs continuent à le faire fonctionner. Pour avancer, il faudra probablement sortir cet outil de l’université et lui donner un statut particulier, recommande Benkhaldoun.
Chasseur de comète
Découverte par l’astronome amateur Gennady Borisov, le 30 août dernier, et qui lui a donné son nom, la comète, rebaptisée 2I/Borisov par l’Union astronomique internationale, se présente sous l’aspect d’une faible comète, entourée d’une atmosphère et d’une courte queue, possède en effet une orbite très particulière. Celle-ci indique, selon les chercheurs, qu’elle provient d’un autre système planétaire que le nôtre, et traverse actuellement notre système à grande vitesse sans être liée gravitationnellement au Soleil. Gennady Borisov est un ukranien, un chasseur de comète. Il a déniché sa première comète (C/2013 N4) en juillet 2013 à l’occasion d’une star party avec d’autres observateurs en Crimée en utilisant un télescope de 20 cm de diamètre et une caméra CCD. Il a depuis découvert plusieurs comètes. Cet ingénieur en optique travaille au Sternberg Astronomical Institute (université de Moscow) et est aussi un fabriquant de télescope. Alors qu’il utilisait son dernier télescope, un instrument de 65 cm de diamètre, il repère sur son écran un astre qui se déplace dans une direction légèrement différente des autres astéroïdes et envoie un message d’alerte au réseau de surveillance astéroïdes potentiellement dangereux. La même journée, les différents télescopes professionnels confirment l’origine interstellaire de cette comète.
Badra BERRISSOULE
Marrakech accueille la deuxième édition des Rencontres de la Photographie
Par: Camille CHATAIGNIER Le 9 octobre 2019.
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EVENEMENT Du 14 au 20 octobre, Marrakech vivra au rythme de la photographie contemporaine ! Après une première édition organisée lors de la Biennale d’art contemporain de Marrakech en 2016, les Rencontres de la photographie de Marrakech reviennent pour une deuxième édition qui mettra à l’honneur le Japon en plus de nos photographes marocains.
Le Palais Badii, le Musée Yves Saint Laurent, l’Esav, le Riad Denise Masson, le Comptoir des mines ou encore le Cyber Parc Arsat Moulay Abdeslam… du 14 au 20 octobre c’est toute la ville qui se mobilise pour transmettre la passion de la photographie et la rendre accessible à tous. Ainsi, durant une semaine, 60 artistes du Maghreb, d’Afrique, d’Europe et du monde entier seront réunis et présenteront leur travail à travers des expositions et projections ouvertes à tous. Ca sera également l’occasion de les rencontrer lors d’ateliers et stages ou encore lors de débats et conférences.
Et cette année, le pays mis à l’honneur est le Japon. La célèbre photographe nipponne Miki Natidori a sélectionné six photographes originaires de son pays natal et tous ont ainsi fait le déplacement à Marrakech pour nous offrir la possibilité de découvrir leur travail et donc une certaine facette de la photographie contemporaine japonaise.
Pour connaître le programme et les lieux partenaires : http://rencontres-photos.com
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