CASABLANCA
Les Nuits Photographiques d’Essaouira de retour pour une 3ème édition
Par Olivier Delagarde | Publié le 15/08/2018 à 13:43 | Mis à jour le 15/08/2018 à 13:52
Photo : Du 4 au 7 octobre 2018 à ESSAOUIRA
Les Nuits Photographiques d’Essaouira de retour pour une 3ème édition
0 commentaires
26
Créée sur le modèle des « Nuits Photographiques de Pierrevert » (France) par Stéphane Kossmann, cette 3ème édition du Festival international des Nuits Photographiques d’Essaouira à pour philosophie principale le partage d’expériences à travers des rencontres de différentes formes : expositions d’œuvres, conférences, lectures de portfolio, conversations, qui sont principalement dirigées vers les photographes.
Mais pas que et loin d’être élitiste, les Nuits photographiques d’Essaouira sont aussi l’occasion d’une rencontre merveilleuse avec les photographes, s’accompagnant de projections en plein air sur la muraille de la place El Menzah, destinées au grand public.
Comme chaque année, le Festival s’appuiera sur trois lieux : l’Institut Français, Dar Souiri dédié́ au parrain ou à la marraine Marocaine et le Bastion, où la dizaine de photographes sélectionnés pourront s’exposer.
Le festival OFF, organisé par Stéphane Louesdon dans différents lieux d’Essaouira sera reconduit cette année, de même que les ateliers animés par Brahim à l’Institut Français, car ce festival est avant tout celui des marocains.
« L’ensemble de ces événements doit sa réussite grâce à l’enthousiasme que le projet suscite, tant par l’engagement de l’équipe organisatrice, le soutien de Monsieur André Azoulay, les acteurs culturels de la ville d’Essaouira tel que Dar Souiri, l’Institut français d’Essaouira, que par la présence d’un public toujours plus enthousiaste », précise Didier KESLER, Secrétaire général du festival.
Un invité d’honneur prestigieux, Jean-Daniel Lorieux
Jean-Daniel Lorieux fait partie des plus célèbres photographes de mode français. Après le Studio Harcourt, il collabore avec Vogue & L’Officiel et réalise d’importantes campagnes publicitaires pour de grandes griffes telles que Dior, Céline, Elie Saab, Azzaro… avec les plus grands Top Models : Stéphanie Seymour, Karen Mulder, Claudia Schiffer, Eva Herzigova, Mila Jovovitch ainsi que de nombreuses personnalités influentes aussi bien politiques que dans le domaine des Arts : campagne présidentielle de Jacques Chirac, Sharon Stone, Salma Hayek…
Il sillonne le monde à la poursuite du soleil, marquant son style par des clichés couleurs très contrastés, avec une construction graphique unique où la mode explose sur des femmes ou des hommes hors du commun, faisant souvent ressortir un érotisme distingué.
Ayant en parallèle été́ initié à la peinture par Andy Warhol à New-York, il s’affirme par la suite comme le portraitiste pop Art des plus grandes personnalités. Photographe glamour et homme d’élégance, beaucoup de grands de ce monde passent devant son objectif.
Il a su s’affirmer dans le monde de l’Art avec une cote de ses images qui ne cesse de progresser et vient d’intégrer le patrimoine français, par l’acquisition de certaines de ses photographies par la Maison Européenne.
Un parrain 2018 atypique très proche du Maroc, Joseph Marando
Joseph Marando est photographe quasiment depuis toujours. Dès l’adolescence il se passionne pour l’image, et par l’expression humaniste des maîtres en photographie des années 60/70 et actuels.
Issu de l’immigration, d’origine Italo/marocaine, il choisi de devenir français, et s’imprègne pour se fondre totalement dans la culture qu’il revendique de son pays d’accueil. Ce qui ne l’a jamais empêché de retourner vers ses origines en Italie dans un premier temps, en réalisant des reportages de commande pour le compte d’organismes de L’ONU, et d’autres … Et par la suite son terrain photographique de prédilection restera jusqu’à ce jour le pays maternel, le Maroc, ou il s’investit dès les années 90 en ayant obtenu le prix Léonard de Vinci du Ministère des Affaires Etrangères française en une résidence artistique de 6 mois à travers le pays. A la suite de ce séjour, capté par le Maroc, il animera des ateliers de pratique photographique dans plusieurs facultés, (Ben M’Sik à Casablanca, à Mohamedia et encore aujourd’hui à Agadir).
Il sera invité aux manifestations (expositions et album collectif) de l’année du Maroc en France en 1998, puis à celle de l’année du Maroc en Espagne en 2004. Parfois en résidence artistique, il expose aussi dans les instituts français du Maroc, Tanger, Tétouan, Rabat, Fès, Meknès, Casablanca, Agadir, Marrakech.
Fès, la ville de son grand-père, restera depuis le début de sa présence au Maroc la ville qu’il privilégie et qui l’inspire. Deux ou trois fois par an il parcoure la médina et réalise un travail suivi !
Aujourd’hui tout en continuant son travail professionnel de reporter-photographe pour l’organisme des Activités Sociales des Industries Electrique et Gazière (CCAS), il mène, de front son activité de photographe auteur, et de réalisateur de films documentaires, en utilisant ses propres archives photographiques. Il prépare actuellement un film documentaire sur la Médina de Fès, avec ses images collectées depuis les années 90.
Infos :
Du 4 au 7 octobre 2018 à ESSAOUIRA
https://essaouiranuitsphotographiques.com/
olivier delagarde lepetitjournal.com casablanca rabat
Olivier Delagarde
Journaliste – Rédacteur en chef des sites lepetitjournal.com Casablanca et Rabat
Températures maximales prévues au #Maroc
www.dar-khmissa-marrakech.com
Dar Khmissa Riad Marrakech Riad MARRAKECH Vincent Jonca #températures
MAROC
Les Jardins Exotiques, ce trésor de la nature caché à Bouknadel
LOISIRS – Parcourir 11 pays en moins de trois heures devient possible avec Les Jardins Exotiques de Bouknadel. Situés à 12 kilomètres de Rabat, ces jardins, qui s’étendent sur quatre hectares et demi de terrain, ont été fondés en 1951 par Marcel François, un ingénieur horticole français. Depuis 1960, les jardins ont ouvert leurs portes au public et font découvrir aux 120.000 visiteurs annuels la faune et la flore de différentes régions du monde. Du Brésil à la Chine en passant par le Congo, les visiteurs peuvent admirer les forêts reconstituées par cet amoureux du Maroc, et profiter d’un moment de quiétude en famille, en couple ou entre amis.
FLASH
La Douane de Melilia fermée
Par L’Economiste| Le 13/08/2018 – 12:10 | Partager
La Douane de Melilia fermée
Le Maroc a décidé de fermer le passage en douane de Melilia pour déplacer les services de dédouanement au port de Beni Ensar à Nador. D’après la presse ibérique, depuis quelques jours, les conteneurs sont donc déchargés directement au port de Beni Ensar, et ce, pour relancer l’activité commerciale dudit port. La décision vise aussi à lutter contre l’économie informelle, la contrebande et l’évasion fiscale. L’objectif est également de stimuler l’économie de toute la région et créer des emplois.
Dans une circulaire, l’Administration des douanes et des impôts indirects (ADII) a d’ailleurs appelé les importateurs à prendre leurs dispositions pour réaliser leurs opérations de dédouanement directement via le port de Beni Ensar.
Circuits écotouristiques : Un safari pour découvrir la faune et la flore du parc du Souss-Massa
Publié par Mohamed LaabidDate :août 13, 2018dans:Société, UneLaisser un commentaire
Partage
0 0 0 0
Circuits écotouristiques : Un safari pour découvrir la faune et la flore du parc du Souss-Massa
Ce projet s’étale sur une superficie de 30 ha avec un circuit pédestre aménagé pour accueillir le public avec une signalétique adaptée, et qui permettra aux touristes d’avoir accès à une aire protégée avec la possibilité d’observation de la faune sauvage en toute sécurité.
Les circuits écotouristiques du Parc national Souss-Massa (PNSM) représentent un produit touristique susceptible de contribuer à la diversification et l’enrichissement de l’offre touristique de la destination Agadir, tout en réconciliant l’homme et la nature.
Le PNSM, créé en 1991 dans la région située entre Agadir et Tiznit, représente un patrimoine national qui témoigne de la richesse et la diversité biologique en espèces rares et endémiques, ainsi qu’en écosystèmes naturels et paysages.
Ce parc à moins de dix minuites à vol d’oiseau d’Agadir donnera à la destination la possibilité d’avoir des produits touristiques de qualité liés au milieu naturel pour s’ouvrir sur les activités écotouristiques et de récréation tout en restant dans un cadre naturel de conservation des ressources naturelles.
Dans la perspective de partager les richesses de ce territoire avec les visiteurs d’Agadir et pouvoir en faire le fer de lance des produits du tourisme durable de la région du Souss-Massa, un nouveau circuit pédestre sera ouvert aux visiteurs dans les prochaines semaines. Ce projet s’étale sur une superficie de 30 ha avec un circuit pédestre aménagé pour accueillir le public avec une signalétique adaptée, et qui permettra aux touristes d’avoir accès à une aire protégée avec la possibilité d’observation de la faune sauvage en toute sécurité. Le coût global de ce projet est de trois millions DH financé par le Haut-Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification.
«Plusieurs initiatives seront menées pour faire connaître ce nouveau circuit avec tout un programme de signalétiques qui sera déposé sur les axes routiers, des rencontres BtoB pour expliquer aux différents partenaires le travail accompli. Des actions sont également en cours avec le CRT d’Agadir et le Conseil régional pour installer des panneaux sur la balade côtière d’Agadir, en vue de donner l’information touristique en mesure d’attirer les touristes vers cet espace», explique Mohammed El Bekkay, directeur du PNSM.
Et de poursuivre que «pour les familles marocaines ce sont seulement les adultes qui vont payer 45 DH par personne pour y accéder. Alors qu’un programme parallèle est lancé pour former des guides locaux afin d’assurer le rôle d’interprétation du milieu naturel».
Ce nouveau circuit s’ajoute à ceux déjà commercialisés par le PNSM, en l’occurrence le Circuit de découverte de la nature et qui est matérialisé sur une longueur de 5 km. Ce dernier présente une vue panoramique sur l’Oued Massa, offre une balade à dos d’âne avec des accompagnateurs locaux équipés et formés par la direction du parc, et permet d’apprécier la beauté et la nature de la réserve.
Le Circuit ornithologique s’étale sur 3 km, est aménagé le long du même Oued et permet d’observer des oiseaux d’eau. Des guides ont été formés et équipés en matériels optiques et ornithologiques pour accompagner et interpréter le circuit de la visite.
Quant au Circuit sentier de randonnée en pleine nature, il permet de voir de près une faune saharienne, l’autruche d’Afrique du nord, l’addax, l’oryx, en plus d’un habitat dunaire riche en oiseaux.
Ces circuits constituent un véritable atout susceptible de diversifier l’offre touristique de la destination Agadir. Dans ce sens, le PNSM dispose de nombreuses potentialités naturelles et d’une richesse culturelle à même d’en faire une grande destination écotouristique du Royaume en mesure de séduire des milliers de touristes et visiteurs.
Ce dernier présente un paysage dunaire façonné par l’érosion éolienne. Il se distingue par une végétation diversifiée composée de 300 espèces de mammifères, 35 espèces de reptiles et 250 espèces d’oiseaux qui ont trouvé refuge dans cette zone laquelle abrite la plus importante population sauvage d’ibis chauve dans le monde. Le parc sert également de lieu pour la réhabilitation d’une faune saharienne aujourd’hui disparue du grand sud marocain.
Ainsi différents écosystèmes sont représentés dans le PNSM : des steppes, des falaises, des dunes littorales, et des zones humides de grande importance pour l’hivernage d’un grand nombre d’oiseaux migrateurs du paléarctique occidental. La région du PNSM est considérée comme le premier noyau de protection au sein de la Réserve de la biosphère d’arganeraie (RBA). Le secteur de Rokein avec 250 ha d’arganiers et les secteurs d’Arouiss d’Ouled Noume avec quelques arbres épars sont aujourd’hui les seuls endroits où cet arbre endémique existe encore dans le parc.
Le PNSM présente la particularité d’englober des zones avec des entités écologiques spécifiques qui se distinguent par une grande diversité faunistique et floristique. D’une grande valeur botanique, les peuplements d’euphorbes sont utilisés par la population locale pour la production du miel d’euphorbes très appréciées pour leurs qualités nutritives et pharmaceutiques.
Faisant partie des zones de conservation des ressources naturelles, les deux réserves de faune du PNSM sont destinées à l’acclimatation et le développement d’une faune saharienne aujourd’hui disparue du sud marocain. Elles se distinguent par une végétation naturelle adaptée aux milieux dunaires.Depuis plusieurs années, le parc a vu l’introduction de l’oryx algazelle, l’addax, et l’autruche d’Afrique au nord. Cette opération s’inscrit dans le cadre du programme de réhabilitation de la faune saharienne au Maroc et vise à constituer un troupeau de base pour repeupler les aires protégées des régions sahariennes, augmenter les attraits touristiques du PNSM, et préserver un patrimoine génétique pour le maintien de la diversité biologique du Sud marocain. Ce parc abrite l’un des oiseaux les plus rares au monde, en l’occurrence l’ibis chauve, avec une population qui compte 116 couples nicheurs et près de 580 individus, cet oiseau est l’élément le plus remarquable au sein de l’avifaune de la région du Souss-Massa.
Tags:flashReportage
FLASH
Aid Al Adha: la série de mesures de l’ONSSA
Par L’Economiste| Le 04/08/2018 – 11:57 | Partager
Aid Al Adha: la série de mesures de l’ONSSA
Une série de mesures “urgentes” ont été prises cette année pour assurer la qualité du cheptel destiné à l’abattage affirme l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) de Rabat-Salé-Kénitra. Lors d’une journée de sensibilisation et de communication sous le thème “Les mécanismes et mesures prises pour protéger la santé du consommateur”, le directeur régional de Rabat-Salé-Kénitra de l’office, Youssef Lhor, a souligné que ces mesures se rapportent essentiellement à l’opération de l’identification des caprins et ovins destinés à l’abattage, lancée par l’ONSSA…”.
Le responsable de l’ONSSA a souligné aussi la mise en place d’une boucle jaune baptisée Aïd Al Adha et d’un numéro de série placé dans l’oreille de chaque mouton. “Les consommateurs doivent faire preuve de rigueur et de prudence dans le choix du cheptel en s’assurant de l’existence de cette boucle et du numéro de série. Faute de quoi, l’ovin ou caprin n’est pas identifié et ne devra faire l’objet d’un achat de la part du consommateur”, a-t-il prévenu.