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LES NUITS DU RÉCIT de l’Institut français de Marrakech
Mardi 26 Juin, 2018 – 12h07min
LES NUITS DU RÉCIT de l’Institut français de Marrakech
Des nuits dédiées aux mots, aux récits de vie, aux histoires contées, aux contes. Des nuits pour honorer ces porteurs de paroles, ceux qui savent les écouter comme les lieux qui savent les accueillir.
Au programme :
Vendredi 29 juin 2018 à 20h à Dar Bellarj
Vulnérabilité. Une réaction de Ülkü Süngün avec les mamans douées de Dar Bellarj et Maha El Madi. Un récit-performance collaboratif, semi-comique et une réflexion critique quasi-autobiographique sur le féminisme et la socialisation dans une structure sociale patriarcale inscrite dans une trajectoire personnelle et émancipatoire de l’artiste.
Puis à 22h, la Maison Denise Masson abrite “J’entame une collection” de et avec Salim Djaferi. Il s’agit à la fois d’une collection de tapis de prière et de témoignages, et d’une conférence gesticulée au sujet des khettara.
Samedi 30 juin 2018 à 19h à Terres des Étoiles
The Emidy project. L’odyssée d’un esclave guinéen devenu violoniste virtuose. À travers un livret écrit par Tunde Jegede qui raconte l’histoire de ce personnage, en reprenant les traces des voyages et les carnets que lui-même a laissé lors de la toute dernière période de sa vie, dans les Cornouailles (Royaume-Uni), The Emidy Project dresse un tableau de la confrontation des mondes et des cultures, de l’esclavage et du racisme, à travers la danse, la vidéo et les musiques, tant « savantes » que traditionnelles.
Conte et musique, Ahmed Bouzzine.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Vidéo
L’histoire des gnaouas a intrigué de nombreux musicologues et adeptes de spiritualité. Mystique et envoûtante, cette musique date de l’époque de l’esclavage. Maâlem Hassan Boussou nous raconte le temps d’un thé l’histoire de ce mystérieux héritage. Eclairage.
Video Player
Par
Abir El Adnani
26 juin 2018
On connait la date de la 17ème édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM). Ce sera du 30 novembre au 8 décembre 2018, a annoncé la Fondation du Festival dans un communiqué.
“La Fondation du Festival international du film de Marrakech a tenu son Conseil d’administration et son Assemblée générale ordinaire le vendredi 22 juin 2018. Comme cela avait été annoncé le 30 juin 2017 lors du précédent Conseil d’administration, le Festival international du film de Marrakech avait décidé en 2017 de marquer une pause et de mener une réflexion sur sa ligne éditoriale”, peut-on lire.
L’organisation du FIFM est confiée aux équipes de la Fondation et Melita Toscan du Plantier, directrice des relations publiques en 2001 et 2002 et directrice du Festival de 2003 à 2016, a été désignée conseillère du prince Moulay Rachid, président de la Fondation du Festival international du film de Marrakech.
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Concernant la direction artistique et la programmation, Christoph Terhechte, qui a présidé la section Forum du festival de Berlin de 2001 à 2018, a été désigné directeur artistique.
L’équipe de programmation est également composée de Ali Hajji,(MK2 à Paris). Ali Hajji a été de 2002 à 2004 le coordinateur général du FIFM, puis directeur délégué du Festival de Casablanca de 2005 à 2011 et directeur artistique des “Semaines du film européen au Maroc” de 2006 à 2017.
Il y a aussi Rasha Salti, curatrice d’art, qui a collaboré en tant que sélectionneuse avec différents festivals et Rémi Bonhomme, coordinateur général de la semaine de la critique au Festival de Cannes
Par Lesiteinfo
25 Juin 2018
Située au centre de la vieille ville, la Médersa (ou madrasa) Ben Youssef fut la plus grande université coranique de son époque. Construite au XVIe siècle, elle est un parfait exemple de l’architecture typique arabo-andalouse. Elle accueille encore aujourd’hui des étudiants souhaitant apprendre la théologie coranique et jouit toujours d’une excellente réputation.
La plus grande école coranique du Maroc
Medersa est le terme arabe désignant une école ou plus spécifiquement une université théologique musulmane et celle-ci est connu comme étant la plus somptueuse du Maroc. Elle fut construite en 1570, à la demande du sultan sâadien Abdellah Al Ghalib, pour éduquer les jeunes de la mosquée du même nom, située à quelques mètres.
Son nom est un hommage au sultan Ali Ben Youssef qui fortifia la ville de Marrakech au 12e siècle.Elle put, durant plus de quatre siècles, accueillir jusqu’à 900 personnes de tous milieux qui s’entassaient dans la centaine de petites chambres aménagées pour recevoir les étudiants venus du monde entier. C’est dans ces chambres que les étudiants dormaient, vivaient, mangeait…
Visite de la Medersa
On peut aujourd’hui visiter ces chambres, dotées de panneaux explicatifs et permettant de faire la comparaison entre la chambre d’un étudiant de la ville et celle d’un étudiant venu de la campagne.Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les cours n’étaient pas donnés à la Medersa mais à la mosquée Ben Youssef, la Medersa servait plutôt de cité universitaire.
Ce que vous allez y trouver
La porte d’entrée de la Medersa donne d’abord sur un long couloir fermé décoré de mosaïques et de poutres sculptées, assez sombre car il n’est éclairé que par des puits de lumière assez espacés.
Lorsque l’on pénètre enfin dans la cour de marbre blanc, on découvre un grand bassin de marbre doté de deux jets de bronze, qui était autrefois réservé aux ablutions.
De part et d’autre de la cour, on retrouve des arcades décorées de motifs géométriques et floraux ainsi que de mosaïques et de magnifiques ciselures sculptées, ce somptueux décor fut créé par les plus grands artistes locaux à partir de bois de cèdre d’Atlas, de marbre d’Italie et de stuc.
À l’opposé de la porte d’entrée se trouve la salle de prières, protégée par un grand portail ouvragé. Elle est constituée de trois nefs délimitées par deux piliers de marbre. Une coupole en bois de cèdre ajourée surmonte la salle de prière, pour faire entrer le soleil.
Le bâtiment, fermé en 1960, fut rénové en 1982 pour retrouver sa splendeur et permettre aux voyageurs de le découvrir.
Informations pratiques
La Medersa est ouverte tous les jours de 9h30 à 18h, et seulement jusqu’à 15h d’avril à septembre. Elle est fermée le 1er mai et les jours de fêtes religieuses.L’entrée vous en coûtera 40 Dhs par personne.
Palais de l’incomparable dont parlent les contes et les poèmes, il ne reste aujourd’hui que les murs d’enceinte et la grand cour intérieure plantée d’oliviers et d’orangers. En 1696, le sultan de l’époque demanda la démolition du palais et le quitta en emportant toutes ses richesses pour fonder la ville de Meknès.
L’histoire du palais
Inspiré de l’Alhambra de Grenade, le palais El Badi fut construit à la fin du XVIe siècle à la demande du sultan saâdien Ahmed al-Mansur Dhahbî pour célébrer sa victoire sur l’armée portugaise en 1578. Il était considéré à l’époque comme l’un des plus majestueux palais du pays, se composant de plus de 300 pièces, remplies de richesses.Symbole de puissance, cette grande demeure servait à démontrer la richesse du sultan auprès de ses sujets mais également des ambassadeurs étrangers.
On y donnait de nombreuses fêtes. Des fouilles archéologiques menées en 1953 ont permis de révéler la structure du palais.
Ce que vous allez y trouver
On entrait dans l’enceinte du palais par une grande porte de marbre appelée « Bab Al-Rokham » pour arriver dans la cour agrémentée d’un grand bassin qui possédait lui-même une immense fontaine. De part et d’autre de ce bassin central, quatre parterres sont encore aujourd’hui couverts d’arbres fruitiers et de fleurs.
Aux quatre côtés de la cour, se situaient quatre pavillons. Deux d’entre eux -le Pavillon de Crystal et le Pavillon des audiences- étaient surmontés d’une coupoles, de petits bassin permettaient de se rafraichir à l’intérieur. Les deux autres -Pavillon Vert et Pavillon de l’héliotrope- beaucoup plus grands, étaient couverts de tuiles vertes. Le palais était connu comme très moderne, on dit qu’il disposait même d’un système de chauffage central !Les jardins s’appelaient « Jardin du Désir », « Jardin de la Joie »…
On dispose de peu d’éléments nous permettant d’imaginer le décor du palais, certaines sources mentionnent de l’onyx de toute les couleurs, de l’or, du marbre, des plâtres sculptés, beaucoup de fontaines et de bassins. Il semblerait qu’on puisse s’appuyer sur le décor des tombeaux saadiens et de la Medersa Ben Youssef pour imaginer les décors du palais El Badi.
À l’écart du palais, on peut trouver le Minbar, une sorte de mosquée-cathédrale qui demandé huit ans de travail aux maîtres ébénistes les plus doués.
Informations pratiques
Le palais est ouvert tous les jours de 8h30 à 12h00 et de 14h30 à 18h00. L’entrée vous en coûtera 20 Dhs.
Depuis 2011, c’est dans la cour du palais El Badi que se tient le Marrakech du rire, organisé par Jamel Debbouze. Le reste de l’année, les seuls habitants du palais sont les cigognes qui y font leurs nids.