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septembre 20, 2018

LES ÉPICES UTILISÉES EN CUISINE MAROCAINE

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LES ÉPICES UTILISÉES EN CUISINE MAROCAINE
2018-10-10

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La cuisine Marocaine est très variée et riche en saveurs et parfumée, parfois assez épicée. La cuisine doit son goût aux épices. Elles sont utilisées aussi bien en pâtisserie qu’en pharmacie, en guise de soins préventifs. Bien d’autres utilisations médicinales en tisane avec du miel, en direct sur la peau, sont des remèdes naturels toujours d’actualité.

EPICES UTILISÉES :

Absinthe ==> Chiba.
Ail ==> Touma
Cannelle ==> Kerfa
Câpres ==> El kapar
Céleri ==> Krafs
Clou de girofle ==> Kronfel
Coriandre ==> Kesbor
Cumin ==>Kemoune
Curcuma ==> Elkherkoum
Epices mélangées ==> Lékama
Fenouil ==> Basbas
Feuilles de laurier ==> Sidna moussa
Gingembre ==> Skingber
Gomme arabique ==> Meska
Graines d’anis ==> Nnafaâ
Graines de sésame ==> Zelzlane
Kimel ==> Elkerouiya
Macis ==> Massia
Marjolaine ==> Merdedouch
Menthe ==> Naânaâ
Menthe sauvage ==> Soffa
Noix de muscade ==> Elgouza
Oignon ==> Besla
Orégano ==> Zaâter
Paprika ==> Felfla hemra
Pépermint ==> Fliyo
Persil ==> Maâdnous
Piment cayenne ==> Felfla soudania
Poivre blanc ==> Labzar Bied
Poivre noir ==> Labzar Kehel
Safran ==> Zaâfrane
Vervaine ==> Ellouiza
Anis vert ==> Habat hlaoua
Cantharide ==> Dabbant el hend
Carvis ==> Kerouiya
Cédrat ==> Elranj
Eau de fleurs d’oranger ==> Zhar
Eau de rose ==> Ma ouard
Lavande ==> Khzama
Laurier ==> Ourka sidna moussa
Maniguette ==> Gouza sahraouia
Réglisse ==> Arksous
Sauge ==> Salmiy
Sésame ==> Jeljlane
Thym ==> Zâater

LES AUTRES ÉPICES : RAS EL HANOUT :

Se sont un ensemble d’épices moulues et mélangées qui donnent Ras El Hanout. Le Ras El Hanout est employé dans la préparation du tajine de Mrouzia. Toutes ces épices sont évidemment lavées, séchées et moulues. On les trouveà la vente dans tous les souks marchands d’épices, soit déjà moulues, soit à l’état brut.
Qaqulla ==> cardamome
Bsibsa ==> macis
Gouza sahraouia ==> maniguette
Gouzt Ettib ==> noix de muscade
Nouiouara ==> sorte de piment
Debbant el Hend ==> cantharide
Dar Felfell ==> poivre long
Querkoub ==> curcuma
Chkinjbir ==> gingembre
Ibzar ==> poivre noir
Lissan ettir ==> fruit de frène
Zbil ellaîdoure ==> baies de belladonne
Chkinjbir bied ==> gingembre blanc

INFORMATION SUR LES ÉPICES LES PLUS CÉLÈBRES AU MAROC :

Ail :
Originaires du nord du continent asiatique, l’Ail s’intègre parfaitement à la cuisine marocaine. Il relève le goût des plats. Il est considéré comme antibiotique des pauvres et bon pour le sang.
Amande :
L’amande est très présent en cuisine Marocaine ainsi que dans de très nombreuses recettes de pâtisseries. Il existe un jus d’amande servi le jour des cérémonie.
Aneth :
Originaire du bassin méditerranéen, elle aromatise très bien les poissons. Pour lui conserver son arôme, il faut l’utiliser fraiche de préférence, sans la cuire.
Anis étoilé :
Très odorante, parfaite pour les pot-au-feu, la pâtisserie et tisanes.
Anis vert :
Il entre dans la composition du pain d’épice et de bien des pâtisseries traditionnelles, avec un goût prononcé.
Baies roses :Légèrement poivrées et utilisées seules dans des sauces à la crème, elles sont aussi décoratives, idéales pour le poisson.
Basilic :
Elle a conquis la cuisine marocaine et rentre dans la composition de nombreux mets (poissons). Pour les plats chauds il faut l’ajouter juste avant de servir pour lui conserver sa saveur vive et fraîche.
Cannelle :
Inséparable de la pomme, elle est parfaite aussi pour les viandes à l’étouffée.La cannelle possède la qualité reconnue de soulager des gaz et la colique tout en stimulant l’appétit, anti oxydant. La pâtisserie l’utilise aussi beaucoup pour sa saveur acidulée !
Câpre :
Les câpres correspondent aux boutons floraux qui n’ont pas encore éclos. Plus elle est petite, plus sa saveur est délicate et son arôme prononcé. Le Maroc est un des principaux exportateurs. Très utilisé avec les poissons, les abats mais ne fait pas que des adeptes.
Cardamome :
Epice indienne par excellence, elle accompagne merveilleusement l’agneau, les aubergines et bien d’autres…
Cinq parfums ou cinq épices :
Ce délicat mélange chinois, très odorant, composé de poivre du Sichuan, de cumin, de badiane, de gingembre et de noix muscade, est parfait avec les viandes noires et robustes comme le canard.
Clou de girofle :
Cette épice a une saveur tenace, âcre, piquante et rehausse parfaitement le goût des autres épices qui lui sont associées. Idéalement pour la cuisson du poisson et du riz.
Coriandre :
Les graines de coriandre sont petites (quelques millimètres de diamètre), creuses, de couleur brun clair à beige. Leur goût est différent de celui des feuilles. Elles sont usuellement utilisées séchées. Pilées avec de l’ail et du poivre, elles constituent un condiment de base. Inséparable des préparations dites ” à la grecque ” et des cornichons.
Cumin :
Très utilisé dans la cuisine nord-africaine, le cumin relève traditionnellement les couscous, les tajines et les merguez par sa saveur légèrement anisée. Epice régulièrement importée du Maroc. Incontournable pour les marocains, elle est aussi très bonne pour la santé.
Curcuma :
Cette épice est souvent confondue avec le safran car, comme lui, c’est un colorant jaune-orangé très concentré. Elle est légèrement piquante et amère. Il est à l’origine du colorant alimentaire jaune industriel, anti oxydant et anti cancéreuse.
Curry :
Ce mélange comprend généralement anis, cardamome, girofle, gingembre, curcuma (d’où sa couleur jaune), piment (plus ou moins), cumin, cannelle et noix muscade. Le plus fort est le plus foncé.
Gingembre :
Frais, il est tout à la fois rafraîchissant, piquant et poivré ; râpez-le ou pressez-le pour en extraire le suc. Séché et réduit en poudre, il perd un peu de ses particularités mais reste intéressant dans bon nombre de préparations. Il se marie aussi bien avec le sucré qu’avec le salé. a une action anti-inflammatoire et brule les graisses.
Girofle :
Il a sa place dans tous les plats mijotés. Si le clou entier a plus de parfum que la poudre, celle-ci est intéressante surtout en pâtisserie. Si vous devez réduire des clous en poudre, ne moulez que les têtes, recommandé pour les maux de dent, mastiquer quelques clou de girofle et laisser dans la bouche quelques minutes.
Harissa :
C’est une spécialité de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient. Elle est constituée d’ail, de piments, de la coriandre et du cumin, broyés tous ensemble. Plus utilisé qu’au Maroc.
Laurier :
Ses feuilles sont utilisées en cuisine pour leur arôme. Il s’emploie séché et s’infuse ou cuit dans la sauce. Le laurier s’emploie également pour traiter les crampes abdominales en infusion. Dans les placards, il fait fuir les cafards.
Menthe :
La menthe se marie bien avec la viande de mouton, le concombre, les légumes secs, les tomates et elle est indispensable avec le taboulé nord-africain. Elle est l’ingrédient principal pour la composition du thé Marocain. Il en existe de plusieurs variété au goût différent plus au moins fort.
Noix muscade :
La noix de muscade se marie aussi bien avec le salé qu’avec le sucré. Elle aromatise les sauces et les poissons mais aussi certaines pâtisseries orientales et desserts.
Piments :
Plus ou moins longs, plus ou moins piquants, verts, rouges ou jaunes, ils s’utilisent frais, secs ou secs et en poudre. Plus le climat d’un pays est chaud, plus les piments cultivés sont brûlants et plus on en consomme en raison de leurs vertus sudatoires. Plus les piments sont petits, plus ils sont agressifs : langues d’oiseau, chilis. Utilisez les poudres avec parcimonie.
Poivre :
Gris, blanc, noir, son parfum diffère légèrement selon sa couleur qui dépend de l’arbre qui le produit et/ou de la maturité de la graine. Vous pouvez composer votre propre mélange, en y adjoignant un peu de coriandre et de piment de la Jamaïque. Évitez le poivre vendu en poudre qui perd trop vite son parfum. Un vrai poivre mérite son moulin particulier.
Poivre vert :
C’est la graine pas encore parvenue à maturité, conservée en saumure ou lyophilisée.
Quatre épices :
Mélange classique de noix muscade, girofle, poivre, gingembre ou cannelle.
Ras el hanout :
Produit du Maroc originairement composé d’au moins 37 épices dont la cardamome, la noix muscade, le piment, le poivre, les boutons de rose, la fleur d’iris, etc. Très parfumé mais très doux, il est inséparable d’un bon bouillon de couscous, intervient dans les tajines et nombre de cuissons pochées.
Safran :
L’épice la plus chère au monde est vendue en petites doses et s’emploie avec parcimonie. On le trouve sous forme de filaments séchés ou de poudre. Dès qu’une recette fait mention de safran en cuillerées à café, il s’agit de curcuma et non de safran véritable.
Tabasco :
Mélange de piments et de vinaigre très fort, liquide, il se mélange mieux que la poudre dans certaines préparations.
Vanille :
Celle de l’île de la Réunion (vanille Bourbon) est la meilleure. Préférez la vanille pure, très noire, vendue en flacons. Utilisez-la dans des sauces salées : son parfum surprend agréablement.

UTILISATION DES ÉPICES DANS LA CUISINE MAROCAINE :

La cuisine Marocaine et du Maghreb est très parfumée, parfois assez épicée et forte, souvent plus douce, selon les goûts et les régions.
Nous allons tenter d’en savoir plus sur l’utilisation des épices dans la cuisine Marocaine.
Le safran :
Il existe sous deux formes ; en poudre ou en filaments. La poudre est utilisée pour les viandes braisées et les filaments pour les riz et les soupes. Il donne aux plats une saveur et une couleur typique et fort appréciée.
Le poivre :
Le poivre blanc est plus fort lorsqu’il n’est pas cuit. Aussi, il est recommandé de l’ajouter en fin de cuisson. Il est souvent utilisé avec le gingembre pour des préparations tout en vigueur.
Le poivre noir est plus souvent utilisé, notamment avec la noix de muscade.
Le cumin : Il est très utilisé, surtout lorsqu’il est en poudre. Il ne faut pas trop le faire cuire, mais plutôt l’ajouter en fin de cuisson, si on veut se préserver d’une certaine amertume. Mais cette amertume a néanmoins ses adeptes.
Le gingembre :
Il est utilisé dans les préparations mijotées, là encore souvent en fin de cuisson et modérément, car il peut être assez fort et amer.
La cannelle :
Elle est une épice très appréciée au Maroc et au Maghreb. On l’utilise aussi bien pour les plats sucrés que les plats salés.
Le paprika :
Le paprika doux ou fort, selon les goûts, colore les préparations et les relève.
La noix de muscade :
Elle doit être utilisée avec parcimonie. Elle est souvent associée au paprika ou au gingembre.
Le miel :
Le miel est associé aux préparations sucrées/salées, notamment les tajines aux fruits.
La menthe :
Elle est très appréciée dans la cuisine du Maghreb. Il y a la menthe sauvage, connue sous le nom de fliou, d’utilisation courante en infusions et dans les tajines et la menthe verte naa-naa utilisée fraîche ou sèche et pulvérisée. Fraîche, elle sert à la préparation du thé à la menthe et sèche, entre dans la composition de nombreux plats ou salades.
La coriandre :
Elle est très utilisée dans les soupes, les potages, les boulettes de viande hachée et les tajines. Privilégiez la coriandre fraîche à la saveur bien plus délicate que sa variante sèche ou en graines.
Le persil :
Le persil connu dans la cuisine maghrébine est le persil plat, il est plus tendre et plus parfumé que le persil frisé.
L’eau de fleur d’oranger :
L’eau de fleur d’oranger entre dans la composition de nombreux desserts et de quelques plats mijotés. Ne la faites pas cuire, elle perdrait de sa saveur.

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septembre 14, 2018

PHOTO DU MOIS

PHOTO DU MOIS
SEPTEMBRE 2018

Du catalogue photographie de nouveau “Nicolàs Muller, Maroc: Exil et fascination 1939-1947”, par de la published Maison de la photographie de Marrakech Avec le concours d’Ana Muller. This photographie d’enfants à un prix Tanger Été en 1942, pendant la fête de Mouloud.

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septembre 14, 2018

Les brèves du 14 septembre 2018

Les brèves du 14 septembre 2018
La redaction – 13 septembre 2018

Ryanair : Sept syndicats de cinq pays où la low-cost irlandaise opère feront grève le 28 septembre prochain. En Belgique, 80% des vols seront annulés à Charleroi contre 100% à Bruxelles.

Xiamen Air a annoncé le lancement d’un vol direct au départ de Paris vers Fuzhou. Ce vol sera opéré en Boeing 787, à partir du du 11 décembre. Les opérations auront lieu à raison de trois vols par semaine, les mardis, jeudis et dimanches.

Icelandair optimise ses horaires 2019 en créant une plage de vols supplémentaire. Grâce à ces nouveaux horaires, la compagnie veut développer et améliorer ses activités à l’aéroport international de Keflavik.

Oman Air France renforce son équipe de ventes avec l’arrivée de Maryline Gallois, une nouvelle recrue « ayant une grande expérience dans le domaine aérien et dans le tourisme ».

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septembre 13, 2018

Histoires drôles (ou non) des agents de voyages et de la Toile (N°13)

Histoires drôles (ou non) des agents de voyages et de la Toile (N°13)
La redaction – 13 septembre 2018

Vous aimez ces histoires drôles car elles parlent de vous… Alors, ne nous privons pas… Petit Florilège des perles entendues ou vécues en agences… A savourer !

Bonjour, vous avez le catalogue Truie ?

Mais bien sûr mon cochon

-Bonjour, Madame, je viens retirer mes billets….

-Quels billets ?

–Ceux que j’ai « coupé » ….

-Vous avez réservé sur Internet ?

–Oui et je sais pas les sortir…

–Bonjour Madame, je voudrais partir en Espagne, mais je veux avoir des parasols en paille, si il n’ y a pas de parasols en paille, je reste chez moi !!

-………euuuh OK c’est un GAG ?

De mieux en mieux

–Bonjour Madame, je suis sur internet et je vois une promotion sur la Gambie avec Corendon. Il n’est pas noté sur leur site le nombre d’heures de vol, ni si je vais recevoir les documents en français. Pouvez-vous me donner les infos ? Et vient ensuite la phrase qui tue : Mais c’est juste un renseignement car je ne passe pas par agence, je réserve en direct sur leur site.

Merde alors !

Je viens d’avoir une demande pour Lanzacrotte…

Ce n’est pourtant pas l’Amérique Latrines

Perles de Facebook :

Il paraît que la natation est un sport d’eau.

Merci au commentateur de la RTBF pour cette précision

Quelle super chorégraphie de danse !

Parce qu’une chorégraphie de peinture, c’est beaucoup moins bien.

L’état veut mettre en place des cours sexuelles dès l’âge de 4 ans !

Qu’on commence déjà par des cours de français, nom d’une pipe !

3 heures de retard hier sur un vol Tap départ Bruxellles ! Pays géré pars des bras cassés ! (sic)

C’est vrai, ça : que fait le gouvernement ?

Petite belge de 1 an bloquée à Casa depuis hier. Billet émis en main. Seule avec son oncle de 18 ans qui n’a pas embarqué pour ne pas la laisser. La RAM ne bouge pas. Avez vous des contacts valables à la RAM ? Merci de contacter la maman au 0471 xxxxxx, madame Karwache.

L’histoire n’est pas drôle, mais j’aimerais savoir : Est-ce que madame Karwache fait les jantes aussi ?

Dans un Communiqué de Presse :

Utiliser des stratégies tous canaux en exploitant tous les canaux, notamment la voix, le mobile et le web, pour cibler et fournir des informations et des services personnalisés.

Le canal lacrymal aussi ?

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septembre 12, 2018

Le Maroc a élu son nouveau meilleur sommelier (REPORTAGE)

Le Maroc a élu son nouveau meilleur sommelier (REPORTAGE)
Il fera rayonner le savoir-faire marocain dans le monde.
Par Yasmine Bidar

ASMA
Abdelghafour Sadik, sommelier à La Mamounia depuis 2015, élu meilleur sommelier du Maroc.
ART DE VIVRE – Niché le long des contreforts de l’Atlas, le célèbre Château Roslane, premier château vitivinicole AOC au Maroc, a accueilli, lundi 10 septembre, la deuxième édition du Trophée Château Roslane du meilleur sommelier du Maroc, organisée par l’Association des sommeliers du Maroc (ASMA). Neuf jeunes chantres du vin ont pris part à une journée d’épreuves théoriques et techniques pour décrocher ce précieux titre, sous l’oeil aguerri d’un jury très sélect.

Ils sont marocains, exercent dans les plus prestigieux hôtels, palaces et restaurants du royaume, sont autodidactes ou encadrés par de grands sommeliers et sont animés par une passion du vin qu’ils ont renforcée au fil d’expériences et d’opportunités. Parmi eux, des finalistes malheureux de l’édition précédente qui se remettent en selle pour succéder à Zakaria Wahby, premier lauréat du concours et assistant chef sommelier au Royal Mansour à Marrakech. Mais aussi de nouveaux profils, jeunes et fougueux comme Kamil Essbai, sommelier de 24 ans en service au Sofitel Marrakech ou encore Sabrina Rahmani, superviseur du restaurant Iloli à Casablanca, première femme à participer à la compétition.

Vin, vedi, vici
Les candidats, tirés à quatre épingles et en rang d’oignons devant la salle des épreuves, ont tous conscience de la délicate mission que leur confèrera le statut de meilleur sommelier, soit positionner le Maroc parmi l’élite de la sommellerie internationale. Le stress est à son apogée mais pas d’animosité entre les compétiteurs qui s’entraident pour des révisions de dernière minute. Une fois la porte franchie, ils s’attarderont sur plusieurs épreuves écrites, à savoir un questionnaire théorique, une description organoleptique d’un vin rouge et d’un vin blanc et l’identification de trois spiritueux, tout cela en français, langue officielle de la compétition.

ASMA
“C’était rude, il y avait beaucoup de questions de culture générale très compliquées mais chacun a ses points forts et ses points faibles. Je préfère la pratique et j’espère faire mes preuves si je suis sélectionné pour la finale” nous confie Rabi Ahsina, sommelier au Fairmont Royal Palm de Marrakech et troisième finaliste de la précédente édition. Mais malgré ses efforts, il n’a pas été sélectionné pour la phase finale aux côtés de Abdelghafour Sadik de La Mamounia, El Mokhtar Alia du Royal Mansour et Kamil Essbai.

“On attend de vous que vous ayez cette classe, que vous représentiez la sommellerie” indique aux trois finalistes avant la très redoutée épreuve pratique Serge Dubs, meilleur sommelier de France, d’Europe et du monde dans les années 80 et membre du jury du Trophée.

ASMA
Michèle Chantôme, Serge Dubs et Thierry Collard, membres du jury en pleine correction des épreuves.
De retour dans la salle, ils se succèdent devant le jury et jouent le rôle de chef sommelier d’un restaurant en respectant le protocole inhérent à leur métier. Associations de vins aux mets d’une carte, service d’un vin pétillant, service d’un vin jeune en carafe, analyse de vins et spiritueux… Les finalistes, pleins de prestesse, s’agitent, font valser les liqueurs dans les verres, questionnent leur nez et leur palais et enchaînent des gestes techniques presque chorégraphiques.

Après de longues délibérations (et corrections), le verdict est tombé. C’est Abdelghafour Sadik, numéro deux de l’édition précédente, qui remporte avec succès les épreuves et devient ainsi le meilleur sommelier du Maroc. Le jeune homme a séduit le jury par son élégance naturelle, son odorat très fin et sa connaissance poussée des vins tant marocains qu’étrangers.

FACEBOOK/SOMMELIER DU MAROC
Abdelghafour Sadik, le meilleur sommelier du Maroc 2018 Trophée Château Roslane, entouré par Mr Serge Dubs, meilleur sommelier du monde 1989, parrain et président du jury, Michèle Chantome, présidente de l’association des sommeliers du Maroc et Mikael Rodriguez, chef sommelier de l’hôtel La Mamounia.
“Du point de vue de la religion, il est assez compliqué d’être sommelier ici”
Sommelier à La Mamounia à Marrakech depuis 2015, il découvre ce métier lors de ses services en salle à défaut d’avoir fait une formation en école, puisque le métier n’est pas reconnu ici. “J’ai découvert ma passion pour le vin lorsque j’ai commencé à travailler dans l’hôtellerie mais je ne pensais pas en faire un jour ma profession car c’est un métier qui n’est pas facile, avec beaucoup d’obstacles dont l’apprentissage qui n’est pas favorisé ici au Maroc où il n’existe pas d’écoles qui nous y forment” explique au HuffPost Maroc le lauréat.

“J’ai de la chance toutefois car je travaille à La Mamounia, sous les ordres de mon chef sommelier Mikael Rodriguez qui m’a beaucoup appris et qui était professeur de sommellerie en Europe et en France. Pour ce concours, j’ai appliqué strictement les règles que je suis dans mon métier au quotidien, et je pense que ça a plu au jury. Maintenant, avec ce titre, je dois être prêt pour représenter le Maroc comme il faut à l’international” poursuit-il, déterminé.

Il souligne par ailleurs les interdits religieux et les préjugés autour de ce métier qui rendent la tâche un peu plus ardue. “Du point de vue de la religion, il est assez compliqué d’être sommelier ici, et c’était aussi assez difficile de l’annoncer à ma famille car consommer de l’alcool, c’est déjà très mal vu alors en être un expert…” confie Abdelghafour, qui souhaite que le métier soit mieux compris au royaume et s’attèlera à en faire la promotion.

Faire rayonner le savoir-faire marocain
Une mission que se donne aussi l’ASMA, chapeautée par l’indéboulonnable Michèle Chantôme, figure du vin au Maroc, qui forme régulièrement dans ses locaux et sur le terrain des jeunes au métier de la sommellerie via des ateliers et des rencontres avec des oenologues et des sommeliers de renom.

Créée par en 2012 par ses soins, l’association a permis au royaume de se doter de la première union de sommeliers d’Afrique et d’intégrer l’élite de la sommellerie internationale qui compte pour l’heure une cinquantaine de pays. “Nous sommes ravis de voir que l’objectif de l’ASMA, qui est de faire connaitre le métier de sommelier au Maroc, est respecté. Nous souhaitons encourager davantage de passionnés à prendre part à notre concours, il y a des talents évidents dans ce pays qu’il faut mettre en lumière” nous explique-t-elle.

ASMA
Même son de cloche du côté de Mikael Rodriguez, chef sommelier de La Mamounia et mentor du gagnant de cette édition. “Certains candidats, comme Abdelghafour, ont la chance d’évoluer dans des établissements hôteliers où il y a une toute une équipe performante et reconnue de sommeliers qui peut les guider, tandis que d’autres doivent apprendre souvent seuls. C’est pour ça que l’ASMA existe, pour pouvoir permettre à ces jeunes autodidactes de se former auprès de professionnels pour comprendre l’histoire du vin, le service, le stockage, la vinification car leur potentiel est énorme. On essaye de leur apporter un peu de notre savoir et avec ce concours, on forme aussi des maîtres de demain, qui perpétueront l’apprentissage” avance-t-il.

Pour l’heure, son petit protégé est déjà prêt à assumer ses responsabilités de meilleur sommelier du Maroc et se dit déterminé à faire rayonner le savoir-faire marocain dans le monde. L’occasion lui sera d’ailleurs donnée en mars prochain à Anvers, au concours du meilleur sommelier d’Europe auquel il participera avec son prédécesseur Zakaria Wahby.

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septembre 12, 2018

L’événement électro de l’année est de retour !

L’événement électro de l’année est de retour !
Cette semaine, L’Oasis Festival, fait son come-back dans la ville ocre. Sa quatrième édition se tiendra tout comme la première, au Fellah Hotel. Un retour aux sources qui devrait plaire aux amateurs de musique électronique en tout genre surtout au vue de la programmation, qui une fois encore, est des plus impressionnante. Carl Cox, Derrick Carter, The Black Madonna ou encore Ben Klock se relaieront derrière les platines à partir de vendredi et ce jusqu’au dimanche soir. Un moment d’anthologie pour prolonger encore un peu l’été.

Mais que ceux qui n’ont pas leur billet pour L’Oasis Festival se rassurent, la semaine est riche en événements et vous trouverez forcément votre bonheur. Ce soir, Le Café Clock vous propose une de ces Jam Session. Vendredi, direction la David Block Gallery pour assister au vernissage de la double exposition d’Arthur Dorval et de LX ONE, en présence des artistes. Samedi, les enfants sont à l’honneur avec la journée portes ouvertes à La Petite Librairie By Emma. L’occasion de découvrir un tas de livres pour enfants mais aussi le programme des activités qui leur sont consacrées. Et le soir, dirigez vous vers l’Institut Français et son théâtre de plein air pour assister au concert jazzy-groovy, du groupe Soul Mussango. Dimanche, c’est détente avec le cours de Yoga Kundalini du Concept Store Ayaso ! Et quoi de mieux que terminer le week-end par une séance de cinéma à la belle étoile au Club House Montgomerie. Pour cette séance, le Caméo Cinéma vous propose l’incontournable The Truman Show avec Jim Carrey. Mardi, on s’échauffe la voix pour aller à la soirée karaoké du Bistrot Marrakech.

Si vous avez envie de danser et de vous amuser entre amis, L’Envers vous réserve comme d’habitude, une programmation musclée. Jeudi, rendez-vous avec DJ Costa et vendredi c’est sur Mr ID qu’il faudra compter. Enfin samedi, le Theatro vous a concocté une nouvelle #IDGAF Party avec Kashovski.

Excellente semaine à tous !

Camille C.

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