Coronavirus au Maroc : La barre des 13 000 guérisons franchie
14 juillet 2020
Cent soixante et un (161) nouveaux cas d’infection au coronavirus (Covid-19) et 508 (cinq-cent-huit) guérisons ont été enregistrés au Maroc au cours des dernières 24 heures, a annoncé mardi le ministère de la Santé.
Ce nouveau bilan porte à 16.097 le nombre de contaminations dans le Royaume depuis le premier cas signalé en mars, et à 13.442 le nombre des personnes totalement rétablies, soit un taux de guérison de 83,5%, a précisé la cheffe du service des maladies épidémiques à la Direction de l’épidémiologie relevant du ministère de la Santé, Hind Ezzine.
Le nombre des morts est passé à 257, avec l’enregistrement de deux nouveaux cas de décès aux dernières 24h, soit un taux de létalité de 1,6%, a-t-elle ajouté.
FLASH
Décès du célèbre Mimoun El Oujdi
Par L’Economiste| Le 03/11/2018 – 16:15 | Partager
Le célèbre chanteur du raï Mimoun El Oujdi est décédé, ce matin à Oujda, à l’âge de 68 ans. ”Mimoun est décédé ce matin aux environs de midi après un long combat contre la maladie du cancer” a indiqué à la MAP le frère du défunt, Kamal El Oujdi. Il sera inhumé demain dimanche au cimetière Chouhada à Oujda.
Mimoun El Oujdi, père de trois enfants, est l’une des figures emblématiques de la musique marocaine. Il puisait ses chansons dans les sonorités du raï et les rythmes de la région de l’Oriental.
“C’est comme si un membre de notre famille éloignée nous quittait.”
PASCAL LE SEGRETAIN VIA GETTY IMAGES
Des fans de Johnny Hallyday à Marne-La-Coquette.
PSYCHOLOGIE – La mort d’une star peut provoquer un choc inattendu et la France expérimente ce réveil douloureux après l’annonce de la disparition de Johnny Hallyday ce mercredi 6 décembre. Tandis que certains se laissent aller à leur chagrin, d’autres s’étonnent d’éprouver des sentiments aussi forts. “Je ne la connaissais pas”, se disent-ils. “Pourquoi est-ce que ça me touche autant?”
David Kaplan, directeur de l’American Counseling Association, explique que le deuil n’obéit à aucune règle. L’émotion est si grande et envahissante qu’il est difficile de savoir pourquoi elle se manifeste ainsi. Mais si nous ne pouvons pas l’expliquer, nous ne pouvons pas non plus faire comme si elle n’existait pas, ajoute-t-il, en particulier lorsqu’il s’agit de personnes célèbres.
“Nous grandissons à leurs côtés. Nous voyons leurs films, écoutons leur musique régulièrement et finissons par les connaître. Dans un sens, elles font partie de la famille, surtout celles que nous aimons vraiment. Lorsqu’elles meurent, c’est comme si un membre de notre famille éloignée nous quittait. C’est quelqu’un que nous avions l’impression de connaître.”
“Ces décès nous touchent personnellement parce qu’ils trouvent en nous un écho profond. Peut-être rêvions-nous de suivre la même trajectoire, ou bien nous ramènent-ils à notre propre mortalité”, souligne-t-il.
Les réseaux sociaux exacerbent le sentiment de perte
Ce sentiment de perte –puis de guérison– est accentué par le déversement de nouvelles informations, l’actualisation permanente des médias sociaux, la publication d’essais et d’articles à une vitesse stupéfiante. “Nous sommes des êtres sociaux. Nous avons besoin des autres face à l’adversité et cela se traduit de manière différente selon les générations. Etre avec les autres physiquement (…) ou bien en ligne. Que des centaines de personnes disent comprendre ce que l’on ressent contribue à notre guérison.”
Samantha Jeffries, coach d’affaires et blogueuse pour le HuffPost, écrit que le déluge de tweets et de statuts Facebook exacerbe le sentiment de perte mais aide aussi à surmonter cette épreuve. “La capacité d’échanger autour de la mort et du deuil sur les réseaux sociaux génère le besoin de se sentir concerné”, théorise-t-elle. “Publier ce que l’on ressent sur les réseaux sociaux fait naître un sentiment de communauté. En offrant nos pensées et nos expériences au regard des autres, c’est presque comme si nous vivions ce deuil ensemble.”
Selon David Kaplan, le décès d’un personnage public crée une connexion universelle entre les êtres humains. “Quand on y réfléchit, la plupart d’entre nous se rappellent exactement où ils étaient en apprenant la mort de Whitney Houston, par exemple”, explique-t-il.
“Nous avons besoin de savoir que nous ne sommes pas seuls. Lorsque la mort d’une star nous rend tristes, nous voulons donc nous assurer que d’autres le sont aussi. C’est quelque chose de très utile.”
Voici quelques conseils à ceux qui sont ou pourraient se retrouver dans une telle situation:
Tout deuil est respectable
“Que la mort d’une star vous bouleverse n’atténue pas l’importance de votre peine”, dit David Kaplan. “Vous pouvez avoir plus d’affinités avec certaines personnes qu’avec d’autres, que ce soit vos parents, un ami, un animal de compagnie ou un personnage public. La douleur est vécue différemment selon les individus. Nous avons tendance à la compartimenter et décider qu’il faudrait être plus ou moins triste en fonction des situations. Mais la douleur est la douleur et chacun réagit de manière très personnelle.”
Faites-vous aider si la douleur devient intolérable
Il souligne l’importance de recourir à un professionnel vous vous sentez accablé. “Avoir de la peine est quelque chose de normal et de naturel, mais si elle commence à perturber votre vie, il faut agir”, dit-il.
Explorez différentes pistes pour parler de votre deuil
“Entretenir des liens avec les autres, qu’il s’agisse de personnes que vous connaissez ou par le biais des réseaux sociaux, joue un rôle déterminant dans le processus de guérison. Ce qui n’empêche pas de faire appel aux services d’un professionnel. Cela n’engage à rien. Si vous avez besoin de parler, vous pouvez vous adresser à un conseiller, un psychologue, un psychiatre, même par téléphone ou en ligne.”
Faites attention aux mots que vous employez
“Un manque d’énergie et de volonté pour accomplir ses tâches quotidiennes, comme travailler ou tout simplement profiter de la vie, sont symptomatiques de la dépression. Si chacun vit son deuil à sa façon, il est important de savoir la diagnostiquer. Cela peut favoriser le processus de guérison. De nos jours, le mot dépression est utilisé à tort et à travers. C’est un terme médical, or les gens disent souvent qu’ils sont déprimés pour dire qu’ils sont tristes. Les mots que nous utilisons sont très puissants ; il faut les employer à bon escient.”
Une version précédente de cet article a été publiée en août 2014. Cet article, publié à l’origine sur le HuffPost américain, a été traduit par Sandrine Merle pour Fast For Word.
Lindsay Holmes Journaliste santé, The Huffington Post