MAROC
29/07/2019 09h:58 CET
Voici les dates de la 18e édition du Festival international du film de Marrakech
Une nouvelle édition qui promet de constituer un événement à la fois “populaire et professionnel majeur”.
Rédaction du HuffPost Maroc
Voici les dates de la 18e édition du Festival international du film de
SIFEELAMINE
CINÉMA – Le festival de la maturité? La 18ème édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM) se tiendra du 29 novembre au 7 décembre 2019.
Une nouvelle édition qui promet “de constituer un événement à la fois populaire (110.000 personnes ont assisté aux projections en 2018) et professionnel majeur grâce, notamment, aux nouvelles sections et activités programmées dans le cadre du Festival”, annonce le FIFM dans un communiqué.
Outre la compétition officielle, le Festival maintient son Panorama du cinéma marocain et reconduit le concept de “Conversation With”. Ce dernier permet aux professionnels et au grand public “d’aller à la rencontre de grands noms du cinéma mondial”. Des séances d’échange et de débat qui ont attiré à chaque fois en 2018 près de 500 personnes, entre professionnels, étudiants, journalistes et passionnés de cinéma.
Autre nouveauté de 2018 reconduite cette année, “Les Ateliers de l’Atlas”, le programme industrie et développement de talents du FIFM.
Les programmes spéciaux au profit des personnes malvoyantes ainsi qu’au profit du jeune public feront aussi leur retour. Lors de la 17ème édition, 3500 élèves de la région de Marrakech, accompagnés de leurs instituteurs, ont ainsi pu suivre les films programmés dans cette section. Parmi ces enfants “certains accédaient pour la première fois de leur vie à une salle de cinéma”, affirme le communiqué.
En 2018, le FIFM faisait son comeback à Marrakech, après une année de trêve. A cette occasion, plusieurs grands noms du cinéma mondial étaient invités pour l’occasion comme Agnès Varda, Robert De Niro ou encore Martin Scorsese.
Le Festival International du Film de Marrakech rend un vibrant hommage à Robert De Niro
Publié par: Maroc diplomatique avec MAP Date: 02 décembre, 2018Dans:A LA UNE, Culture
Le Festival International du Film de Marrakech rend un vibrant hommage à Robert De Niro
Il réunit toutes les qualités qui l’érigent au rang des grands du monde du 7ème art: acteur hors-pair, réalisateur talentueux et grand producteur. Il s’agit bien de l’inégalable Robert De Niro. La star américaine qui demeure sans conteste le monstre sacré du Grand écran qui, à la faveur de son talent et de son son génie créatif et novateur, est de loin l’une des plus grandes étoiles qui continuent d’illuminer le cinéma mondial.
Grand perfectionniste, Robert De Niro, un homme à la carrière fort exceptionnelle, a su graver son nom en lettres d’or dans l’Histoire du 7ème Art et dans les mémoires des cinéphiles qui ne cessent de le réclamer dans les quatre coins de la planète.
Né le 17 août 1943 à New York, Ce Grand Monsieur du Cinéma, à qui un hommage des plus appuyés a été rendu samedi soir dans l’enceinte du Palais des Congrès de la cité ocre, en lui décernant l’Etoile d’or du Festival International du Film de Marrakech, ne laisse rien au hasard et ne connaît pas de limites dans son interprétation, toujours avec brio, des innombrables rôles qu’il a campés tout au long de sa riche carrière cinématographique.
Selon lui, le corps est l’instrument de l’acteur qu’il faut maîtriser au point que la recherche, les répétitions, la préparation pour chaque rôle qu’il joue relèvent chez lui de l’obsession. De ce fait, ce grand prodige peut modeler son corps à loisir avant de lui faire reprendre sa forme antérieure. Ainsi, à chaque rôle interprété, il se réinvente et joue d’un autre instrument afin de faire vibrer le Grand écran différemment à chaque fois.
Aussi, De Niro ne cesse-t-il de réinterpréter ses rôles en y apportant toujours quelque chose de neuf au grand plaisir de ses millions de fans éparpillés dans les quatre coins du monde.
A travers son talent avéré, il a réussi à créer de nombreux personnages qui sont désormais inscrits dans l’inconscient collectif et dans l’Histoire du cinéma, car de l’avis de tous, cet acteur inqualifiable, qui ose tout, permet au public de voir le monde à travers ses yeux.
Ainsi, les personnages de Robert De Niro recherchent, provoquent la transgression car ils ont besoin d’être hors d’eux-mêmes pour retrouver leur être profond.
Connue pour sa fine et minutieuse observation psychologique des personnages, Robert De Niro est également reconnu pour son fort engagement dans ses divers rôles et son travail d’interprétation physique de ses personnages : il prend près de 30 kg et apprend à boxer pour son interprétation de Jake LaMotta dans “Raging Bull”; il apprend à jouer du saxophone pour “New York, New York”; il se prépare pour “Taxi Driver” en conduisant un taxi de nuit pendant plusieurs semaines pour ne citer que cela.
Dans ce sens, ses innombrables collaborations avec les plus grands réalisateurs de la planète comme Martin Scorsese, son vieil ami et complice dont il est devenu l’acteur fétiche, Francis Ford Coppola, Brian de Palma, Elia Kazan, Sergio Leone, Bernardo Bertolucci, Michael Cimino, Michael Mann ou encore Quentin Tarantino l’ont définitivement établi parmi les acteurs les plus célébrés et les plus reconnus dans le monde entier.
Acteur, réalisateur et producteur aux multiples talents, Robert De Niro a entamé sa carrière sous la direction de Brian De Palma avec un premier rôle fort remarqué dans “The wedding Party” en 1969, mais c’est dans “Mean Streets”(1973), sous l’impulsion de Martin Scorsese, que le talent de cette icône hollywoodienne apparaît au grand jour.
→Lire aussi: Les femmes en vedette à la 17è édition du Festival international du film de Marrakech
En 1974, il remporta ainsi l’Oscar du meilleur second rôle pour son interprétation du jeune Vito Corleone dans “Le Parrain II” de Francis Ford Coppola, aux côtés d’un autre Seigneur du monde du Cinéma en l’occurrence Al Pacino.
Mais c’est l’indémodable “Taxi Driver” du grand Martin Scorsese (Palme d’or 1976) qui l’installe définitivement dans la Cour des grands et lui permet d’obtenir une nouvelle nomination aux Oscars. C’est de nouveau le cas en 1979 avec “Voyage au bout de l’enfer” de Michael Cimino.
En 1981, il obtient un nouvel Oscar et un Golden Globe pour son interprétation habitée du champion de boxe Jake La Motta dans “Raging Bull” de Martin Scorsese, avant que les sacres ne se suivent par la suite pour confirmer ce talent inestimable.
Parallèlement à sa riche carrière d’acteur avec une filmographie des plus impressionnantes, qui lui a valu de nombreuses récompenses et prix, Robert De Niro est aussi à la tête de Tribeca Productions et l’un des fondateurs du Tribeca Film Festival (New York).
Grand habitué du Maroc et de la ville de Marrakech, où il s’est rendu à plusieurs reprises, Robert De Niro a fait part de son amour à l’égard de ce pays légendaire et très accueillant.
“Même si je me suis rendu à Marrakech à de nombreuses reprises, je sens que je m’apprête à voir un autre visage de la ville. Un visage que j’ai toujours voulu découvrir”, avait-déclaré. “Je suis très reconnaissant pour cette invitation et j’ai hâte de prendre part à ce grand Festival”, avait-il ajouté.
Ce témoignage fort éloquent de cet amour et grande estime pour le Royaume a été très palpable lors du vibrant hommage qui lui a été rendu, samedi soir dans la cité ocre, en présence d’un aréopage de grandes vedettes nationales, arabes et internationales et d’un public enthousiasmé, dont certains chanceux ont pu le saluer de près ou se prendre en “selfie” avec lui avant qu’il ne foule le tapis rouge du Palais des Congrès pour assister à cette cérémonie d’hommage, au cours de laquelle il a salué avec une grande émotion bien visible, les larmes aux yeux, tout le monde, tout en exprimant sa grande joie pour “l’accueil chaleureux et la grande hospitalité” du peuple marocain.
Il a aussi exprimé ses vifs remerciements à SM le Roi Mohammed VI et à SAR le Prince Moulay Rachid, d’avoir établi des ponts de rapprochement culturel entre les pays, soulignant que le Festival international du Film de Marrakech constitue une des messes cinématographiques les plus importantes pour les communautés.
Avec ce grand hommage à une légende vivante du cinéma, qui a toujours soutenu que l’art ne connaît pas de racisme, n’exclut pas les gens, et célèbre la diversité des origines et des idées, loin de toute référence ethnique, religieuse ou politique, et qui a reçu en novembre 2016 la médaille présidentielle de la Liberté par l’ancien président américain Barack Obama, le Festival International du Film de Marrakech reste fidèle à sa vocation d’être un carrefour cinématographique incontournable, alliant notamment l’exigence de sa programmation, l’audace de ses découvertes, le professionnalisme de ses projections, le partage de sa passion, la chaleur de son public et la qualité des hommages rendus.
Revivez la cérémonie d’ouverture de la 17e édition du FIFM
Le FIFM revient en force après un an d’interruption.
Par Salma Khouja
FIFM/SIFE ELAMINE
CINEMA – Le rendez-vous que les cinéphiles Marocains attendaient. Ce vendredi 30 novembre a marqué le “comeback” du Festival International du Film de Marrakech. Un évènement qui fait un retour sous le signe de la nouveauté. Nouveau coordinateur, nouveau directeur artistique…
Ali Hajji, coordinateur du festival, a d’ailleurs lui même insisté, sur le tapis rouge, sur les innovations de cette année, notamment les séances “Conversations avec…”, les Ateliers de l’Atlas, dédiés aux professionnels du cinéma, et la projection de sept films marocains…
Du neuf également dans la sélection presque entièrement constituée de premières ou secondes oeuvres: “Un cinéma osé et de qualité avec un niveau de maîtrise assez impressionnant”, explique le directeur artistique du festival, Christoph Terhechte. Une sélection qui compte cette année 6 femmes sur les 14 films sélectionnés. Une parité presque atteinte.
La parité a cependant été largement dépassé du côté du jury. Présidé par James Gray, habitué du festival dont il était déjà membre du jury en 2016, il est composé cette année de cinq femmes et quatre hommes.
Un jury majoritairement composé de femmes
James Gray est ainsi accompagné cette année par l’actrice indienne Ileana d’Cruz (Barfi!), la cinéaste marocaine Tala Hadid (House in the fields), la cinéaste et plasticienne libanaise Joana Hadjithomas (Je veux voir), l’actrice américaine Dakota Johnson (Bad Times at El Royale, Suspiria, La trilogie Fifty Shades) et la réalisatrice britannique Lynne Ramsay (We need to talk about Kevin, A Beautiful Day).
L’acteur allemand Daniel Brühl (Good Bye Lenin!), le réalisateur français Laurent Cantet (Entre les murs – Palme d’or 2008) et le réalisateur mexicain Michel Franco (Les Filles d’Avril) complètent le jury de l’année 2018. Daniel Brühl dont la galanterie n’est pas passée inaperçue pendant la cérémonie d’ouverture, quand ce dernier a aidé sa collègue Ileana d’Cruz à accéder à l’estrade.
Dakota Johnson était l’indéniable touche glamour du tapis rouge cette année. L’actrice a pour l’occasion arboré une robe à bretelles rose pale Gucci, marque dont elle est l’ambassadrice.
Le tapis rouge a également vu défiler acteurs marocains et égyptiens. La superstar égyptienne Youssra a notamment ravi le public en prenant de nombreux selfies avec la foule présente devant le palais des congrès.
Le cinéma est la chose la plus proche d’une fenêtre à une autre conscience
Au cours de son discours, le président du jury, James Gray, n’a pas manqué de faire référence à l’administration Trump et la réputation actuelle des Américains à travers le monde. “En tant qu’Américain, j’ai la responsabilité d’au moins essayer de représenter notre meilleur côté. Celui ouvert aux autres, plein d’espoirs et éclairé. Pour moi, le cinéma est la chose la plus proche d’une fenêtre à une autre conscience”.
FIFM/SIFE ELAMINE
Le festival a, comme à son habitude, inauguré cette édition avec la projection d’un film inédit au Maroc. Cette année c’est Julian Schnabel et son “Eternity’s Gate” qui a ouvert de le bal.
Un film qui raconte les dernières années de la vie Van Gogh, sa descente dans la folie mais aussi sa fièvre créatrice.On appréciera l’ironie dans la projection d’un film ayant comme sujet l’archétype même de l’artiste maudit reconnu après sa mort, devant une foule d’artistes reconnus et célébrés de leur vivant.
“Eternity’s Gate” est porté par un Willem Dafoe habité et une pléiade d’acteurs américains (Oscar Isaac) et européens (Mathieu Amalric, Rupert Friend, Mads Mickelsen, Emmanuelle Seigner, Vincent Perez, …). Filmé caméra au poing, le film délivre une vision inédite de l’artiste, au plus près des visages et des oeuvres, marqué par de longues scènes de dialogue.
Willem Dafoe excelle dans le film avec une performance qui en fait déjà un des noms les plus cités pour l’Oscar du meilleur acteur.
La projection semble confirmer le virage “auteur’ pris par le festival ces dernières années. “Avant, on nous disait que c’était des strass et des paillettes et maintenant on prouve que l’on est capable de faire les deux”, expliquait déjà en 2017 le directeur du Centre cinématographique marocain, Sarim Fassi-Fihri, au HuffPost Maroc.
FestivalFestival national du cinéma du Sahara : douze films en compétition
Festival national du cinéma du Sahara : douze films en compétitionFESTIVAL
Festival national du cinéma du Sahara : douze films en compétition
2M.ma2M.ma 26/10/2018 à 19:15
Le Festival national du cinéma du Sahara est de retour du 25 au 28 octobre 2018 à Assa. Cette 6ème édition sera placée sous le thème “Le Sahara: Quel message transmis à travers l’audio et l’image?”.
Douze films seront en lice pour remporter le Grand Prix et le Prix du jury de l’édition 2018 de ce festival. Le jury de cette édition sera présidé par le réalisateur marocain Abderrahman Tazi, le producteur et chercheur Abdessalem Meftahi, de l’universitaire et scénographe, Majdouline El Alami, du scénariste Ali Dah, ainsi que de la chercheure Izana Boughrass.
Au menu de cette manifestation cinématographique, figure la projection des documentaires hassanis autour de l’histoire et de la géographie de la région et l’organisation des activités culturelles parallèles dans plusieurs communes territoriales d’Assa. Mais aussi les organisateurs de cette édition proposent l’organisation d’un séminaire international sur “Le cinéma du Sahara”, des rencontres avec les professionnels dans la région, outre une exposition de peinture et des séances de signature et de présentation d’un nombre d’ouvrages.
Pour rappel, le court-métrage amazigh « Akhnif Abrbach » de la réalisatrice Noura Azeroual avait remporté le Grand prix de la précédente édition du festival national du cinéma du Sahara.
15è édition des Andalousies Atlantiques d’Essaouira : les Cantors Anass Belhachemi et Hay Korkos célèbrent majestueusement la saga judéo-musulmane
15è édition des Andalousies Atlantiques d’Essaouira : les Cantors Anass Belhachemi et Hay Korkos célèbrent majestueusement la saga judéo-musulmane
vendredi, 26 octobre, 2018 à 19:27
Essaouira – Les Cantors Anass Belhachemi et Hay Korkos se sont produits, vendredi à Essaouira, le temps de célébrer dans la convivialité et la fraternité, cette véritable saga judéo-musulmane encore très présente au Maroc, et dont la cité des alizés a choisi
Festival Flamenco Maroc : La danseuse espagnole María Moreno se produit ce soir à Rabat
Festival Flamenco Maroc : La danseuse espagnole María Moreno se produit ce soir…DANSE
Festival Flamenco Maroc : La danseuse espagnole María Moreno se produit ce soir à Rabat
2M.ma2M.ma 18/10/2018 à 15:45
La danseuse espagnole María Moreno se produit ce jeudi sur la scène du Théâtre Mohamed V de Rabat, dans le cadre de la 3ème édition du Festival Flamenco Maroc qui se poursuit jusqu’au 31 octobre.
Pour donner le ton à une belle programmation musicale, la célèbre María Moreno, présentera à 20h un concert fusionnant le Flamenco avec des rythmes marocains grâce à une collaboration avec le groupe Afnan, un ensemble instrumental comprenant qanun, oud, violoncelle et percussion et qui a été fondé en 2014 à l’initiative de Abdennaceur Mekkaoui. Ce groupe emprunte son inspiration des grands courants de la musique traditionnelle en revisitant tour à tour les Gnaouas, les Houaras, le Hassani du grand sud marocain, la Aïta de la rive atlantique, le chant du moyen Atlas et bien d’autres.
María Moreno, qui a commencé sa carrière en solo en 2006, est une danseuse formée au Conservatoire de Danse de Cadix par des maîtres tels que Rafaela Carrasco, Antonio Canales et Eva Yerbabuena. Le Festival de Jerez lui a attribué le Prix Artiste Révélation en 2007.
Soulignons que cette manifestation est organisée par l’Institut Cervantes, en collaboration avec l’Ambassade d’Espagne et le Ministère de la Culture et de la Communication du Maroc.