On connait la date de la 17ème édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM). Ce sera du 30 novembre au 8 décembre 2018, a annoncé la Fondation du Festival dans un communiqué.
“La Fondation du Festival international du film de Marrakech a tenu son Conseil d’administration et son Assemblée générale ordinaire le vendredi 22 juin 2018. Comme cela avait été annoncé le 30 juin 2017 lors du précédent Conseil d’administration, le Festival international du film de Marrakech avait décidé en 2017 de marquer une pause et de mener une réflexion sur sa ligne éditoriale”, peut-on lire.
L’organisation du FIFM est confiée aux équipes de la Fondation et Melita Toscan du Plantier, directrice des relations publiques en 2001 et 2002 et directrice du Festival de 2003 à 2016, a été désignée conseillère du prince Moulay Rachid, président de la Fondation du Festival international du film de Marrakech.
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Concernant la direction artistique et la programmation, Christoph Terhechte, qui a présidé la section Forum du festival de Berlin de 2001 à 2018, a été désigné directeur artistique.
L’équipe de programmation est également composée de Ali Hajji,(MK2 à Paris). Ali Hajji a été de 2002 à 2004 le coordinateur général du FIFM, puis directeur délégué du Festival de Casablanca de 2005 à 2011 et directeur artistique des “Semaines du film européen au Maroc” de 2006 à 2017.
Il y a aussi Rasha Salti, curatrice d’art, qui a collaboré en tant que sélectionneuse avec différents festivals et Rémi Bonhomme, coordinateur général de la semaine de la critique au Festival de Cannes
Par Lesiteinfo
25 Juin 2018
Située au centre de la vieille ville, la Médersa (ou madrasa) Ben Youssef fut la plus grande université coranique de son époque. Construite au XVIe siècle, elle est un parfait exemple de l’architecture typique arabo-andalouse. Elle accueille encore aujourd’hui des étudiants souhaitant apprendre la théologie coranique et jouit toujours d’une excellente réputation.
La plus grande école coranique du Maroc
Medersa est le terme arabe désignant une école ou plus spécifiquement une université théologique musulmane et celle-ci est connu comme étant la plus somptueuse du Maroc. Elle fut construite en 1570, à la demande du sultan sâadien Abdellah Al Ghalib, pour éduquer les jeunes de la mosquée du même nom, située à quelques mètres.
Son nom est un hommage au sultan Ali Ben Youssef qui fortifia la ville de Marrakech au 12e siècle.Elle put, durant plus de quatre siècles, accueillir jusqu’à 900 personnes de tous milieux qui s’entassaient dans la centaine de petites chambres aménagées pour recevoir les étudiants venus du monde entier. C’est dans ces chambres que les étudiants dormaient, vivaient, mangeait…
Visite de la Medersa
On peut aujourd’hui visiter ces chambres, dotées de panneaux explicatifs et permettant de faire la comparaison entre la chambre d’un étudiant de la ville et celle d’un étudiant venu de la campagne.Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les cours n’étaient pas donnés à la Medersa mais à la mosquée Ben Youssef, la Medersa servait plutôt de cité universitaire.
Ce que vous allez y trouver
La porte d’entrée de la Medersa donne d’abord sur un long couloir fermé décoré de mosaïques et de poutres sculptées, assez sombre car il n’est éclairé que par des puits de lumière assez espacés.
Lorsque l’on pénètre enfin dans la cour de marbre blanc, on découvre un grand bassin de marbre doté de deux jets de bronze, qui était autrefois réservé aux ablutions.
De part et d’autre de la cour, on retrouve des arcades décorées de motifs géométriques et floraux ainsi que de mosaïques et de magnifiques ciselures sculptées, ce somptueux décor fut créé par les plus grands artistes locaux à partir de bois de cèdre d’Atlas, de marbre d’Italie et de stuc.
À l’opposé de la porte d’entrée se trouve la salle de prières, protégée par un grand portail ouvragé. Elle est constituée de trois nefs délimitées par deux piliers de marbre. Une coupole en bois de cèdre ajourée surmonte la salle de prière, pour faire entrer le soleil.
Le bâtiment, fermé en 1960, fut rénové en 1982 pour retrouver sa splendeur et permettre aux voyageurs de le découvrir.
Informations pratiques
La Medersa est ouverte tous les jours de 9h30 à 18h, et seulement jusqu’à 15h d’avril à septembre. Elle est fermée le 1er mai et les jours de fêtes religieuses.L’entrée vous en coûtera 40 Dhs par personne.
Palais de l’incomparable dont parlent les contes et les poèmes, il ne reste aujourd’hui que les murs d’enceinte et la grand cour intérieure plantée d’oliviers et d’orangers. En 1696, le sultan de l’époque demanda la démolition du palais et le quitta en emportant toutes ses richesses pour fonder la ville de Meknès.
L’histoire du palais
Inspiré de l’Alhambra de Grenade, le palais El Badi fut construit à la fin du XVIe siècle à la demande du sultan saâdien Ahmed al-Mansur Dhahbî pour célébrer sa victoire sur l’armée portugaise en 1578. Il était considéré à l’époque comme l’un des plus majestueux palais du pays, se composant de plus de 300 pièces, remplies de richesses.Symbole de puissance, cette grande demeure servait à démontrer la richesse du sultan auprès de ses sujets mais également des ambassadeurs étrangers.
On y donnait de nombreuses fêtes. Des fouilles archéologiques menées en 1953 ont permis de révéler la structure du palais.
Ce que vous allez y trouver
On entrait dans l’enceinte du palais par une grande porte de marbre appelée « Bab Al-Rokham » pour arriver dans la cour agrémentée d’un grand bassin qui possédait lui-même une immense fontaine. De part et d’autre de ce bassin central, quatre parterres sont encore aujourd’hui couverts d’arbres fruitiers et de fleurs.
Aux quatre côtés de la cour, se situaient quatre pavillons. Deux d’entre eux -le Pavillon de Crystal et le Pavillon des audiences- étaient surmontés d’une coupoles, de petits bassin permettaient de se rafraichir à l’intérieur. Les deux autres -Pavillon Vert et Pavillon de l’héliotrope- beaucoup plus grands, étaient couverts de tuiles vertes. Le palais était connu comme très moderne, on dit qu’il disposait même d’un système de chauffage central !Les jardins s’appelaient « Jardin du Désir », « Jardin de la Joie »…
On dispose de peu d’éléments nous permettant d’imaginer le décor du palais, certaines sources mentionnent de l’onyx de toute les couleurs, de l’or, du marbre, des plâtres sculptés, beaucoup de fontaines et de bassins. Il semblerait qu’on puisse s’appuyer sur le décor des tombeaux saadiens et de la Medersa Ben Youssef pour imaginer les décors du palais El Badi.
À l’écart du palais, on peut trouver le Minbar, une sorte de mosquée-cathédrale qui demandé huit ans de travail aux maîtres ébénistes les plus doués.
Informations pratiques
Le palais est ouvert tous les jours de 8h30 à 12h00 et de 14h30 à 18h00. L’entrée vous en coûtera 20 Dhs.
Depuis 2011, c’est dans la cour du palais El Badi que se tient le Marrakech du rire, organisé par Jamel Debbouze. Le reste de l’année, les seuls habitants du palais sont les cigognes qui y font leurs nids.
Le Ramadan s’est terminé hier au soir.
Aujourd’hui est une très belle journée de fête ! Au nom de l’équipe du Riad Dar Khmissa Marrakech, je vous souhaite une excellente Aïd Al Fitr !
Sachez profiter de vos amis et de vos familles.
Nous vous attendons nombreux pour vivre de beaux moments de convivialité au sein de notre petit paradis.
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TEMPS HEUREUX, CELEBRATIONS JOYEUSES
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La date exacte de l’Aïd el-Fitr, qui marque la fin du ramadan n’est pas encore connue, mais elle devrait être fixée lors de la “nuit du doute” ce jeudi. L’Aïd el-Fitr est un moment festif très attendu des musulmans.
Plus qu’un jour marquant la fin du ramadan, l’Aïd el-Fitr correspond à l’une des fêtes les plus importantes pour le monde musulman. Un jour primordial pour les croyants qui célèbrent en ce jour la fin d’un mois de jeûne, durant lequel privations, ascèse physique et morale sont de mise. Moment de joie où famille et amis se réunissent, l’Aïd el-Fitr est aussi l’occasion pour les musulmans de respecter un certain nombres de pratiques spirituelles et religieuses.
Mais quelle est donc la date exacte de l’Aïd el-Fitr ? Le ramadan a débuté le 17 mai dernier au Maroc et va prendre fin dans quelques jours. Il est cependant impossible de déterminer encore la date avec précision. En effet, c’est à l’issue de la “nuit du doute” qui aura lieu ce jeudi 14 juin que sera déterminée la fin du ramadan. C’est en observant la lune que les instances représentatives de la communauté musulmane vont définir la date exacte. Ainsi, si le croissant de Lune est visible à l’oeil nu, alors cela signifie que le nouveau mois s’apprête à commencer et donc que le mois du ramadan s’achève : l’Aïd el-fitr aurait alors lieu vendredi 15 juin. Dans le cas contraire, il faut attendre un jour supplémentaire. Le ramadan ne devrait compter que 29 jours cette année si la fête de l’Aïd est célébrée le 15 juin.
L’Aïd, fête de la fraternité
L’Aïd el-Fitr possède ses rituels, et ils sont ancestraux. Pour les fidèles de l’islam, la rupture du ramadan donne lieu, en effet, à une grande fête, célébrée entre amis et en famille par les musulmans du monde entier. Fraternité, pardon, réconciliation, sont les mots clés d’une date représentant dans chaque foyer la préparation de nombreuses pâtisseries, qui ne sont pas seulement savourées au sein de la communauté des croyants mais aussi proposées aux voisins, accompagnées d’un thé ou d’un café. La tradition de l’Aïd veut également qu’on s’offre des cadeaux. Certes un jour de fête, la célébration de l’Aïd el-Fitr symbolise également un jour où le musulman pratiquant va “auto-évaluer” le jeûne qu’il a accompli.
Lors du moment de joie et de partage évoqué par l’Aïd el-Fitr, les croyants échangent leurs voeux et se félicitent pour le jeûne, les quatre semaines d’ascèse, ainsi que pour les bonnes actions accomplies. La tradition veut que les musulmans portent leurs plus beaux vêtements, qu’ils fassent leur prière de manière collective et qu’ils partagent ensuite un bon repas. Les personnes non musulmanes peuvent, comme évoqué plus haut, également se joindre à la fête de l’Aïd avec les musulmans. Elles sont généralement conviées par leurs amis, mais la curiosité peut aussi les pousser à se rendre dans les lieux de culte. Dans les grandes villes de France, de nombreuses mosquées ouvrent leurs portes pour offrir à tout un chacun une pâtisserie, du thé, ou autre collation. C’est aussi l’occasion pour la communauté musulmane de faire connaître davantage sa culture et sa tradition.
La prière matinale de l’Aïd est spécifique, et diffère des cinq prières quotidiennes. Journée de célébration commune, l’Aïd el-Fitr met l’accent sur l’importance de se féliciter mutuellement, les musulmans échangent des vœux, se félicitent pour les bonnes actions réalisées et se souhaitent le meilleur pour le futur. La tradition veut que les musulmans abordent leurs plus beaux atours : une tenue neuve est souvent prévue pour cette journée.
L’Aïd el Fitr, c’est avant tout une journée importante sur le plan spirituel puisqu’elle permet de revenir tirer les leçons de ce mois de jeûne, de faire le point sur les bonnes ou les mauvaises actions accomplies. Parfois, c’est aussi l’occasion de visiter les tombes de proches disparus. Comme toute fête religieuse, elle est faite de nombreux rituels parmi lesquels de grandes ablutions avant de se rendre au lieu de prière. Avant la prière de l’Aïd, les Musulmans doivent aussi avoir donné la Zakât al-fitr, l’aumône de fin de ramadan. Elle peut s’offrir en nourriture ou en argent pour les personnes dans le besoin.
Chaque musulman croyant doit verser aux nécessiteux une aumône
Si l’Aïd el-Fitr marque la fin du jeûne du ramadan du calendrier musulman, quand l’iftar, dont le terme est voisin, marquait le terme de la journée de jeûne, ce rendez-vous va bien au-delà. Le mois du jeûne n’est en effet pas qu’un exercice moral personnel. Pour valider les efforts effectués lors du ramadan, chaque musulman croyant doit verser aux nécessiteux une aumône, en marque de solidarité. La “zakat al-Fitr” permet en effet à ceux qui sont dans le besoin de célébrer comme n’importe quel musulman la fête de l’Aïd, sans avoir à faire la manche ce jour-là. Cette année, les instances représentatives du culte musulman en France ont fixé le montant de cette aumône à 7 euros par personne. Dans chaque foyer, c’est au responsable de famille de s’acquitter de cette tâche en versant une aumône pour chaque membre de famille dont il a la charge, enfants et bébés compris, en la prélevant sur ses gains. Une famille de 5 personnes avec 3 enfants, même en bas âge, doit donc verser pour la fin de ce ramadan la somme de 35 euros, afin de “purifier” le jeûne.
L’Aïd el-Fitr : un rituel qui diffère d’un pays à l’autre
Après un mois d’abstinence, il est l’heure pour les musulmans de célébrer la fin du ramadan. Malgré les conflits, la fête de l’Aïd est l’occasion de faire une trêve en ce jour de paix, de partage et d’unité pour la communauté musulmane du monde entier. Et si la pratique de la prière matinale et collective reste identique d’un pays à l’autre, les rituels peuvent varier. Fête nationale et jour férié en Indonésie, pays qui rassemble la plus grande communauté musulmane du monde, l’Aïd el-Fitr est un jour d’exode. En effet, les métropoles du pays se vident, et les indonésiens se rendent dans les campagnes pour rendre visite à leur proches. La célébration de la fin du ramadan dure en revanche trois jours en Egypte. Trois jours durant lesquels les Egyptiens vont au théâtre, au cinéma et à la plage. Enfin, en Inde et au Pakistan, les femmes se réunissent la veille de l’Aïd pour mettre du henné sur leur main.
Retour à l’heure d’été le 17 juin prochain (rappel)
Vendredi 8 juin 2018 à 13h47
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Retour à l’heure d’été le 17 juin prochain (rappel)
L’heure au Maroc sera avancée de 60 minutes (GMT+1) dimanche 17 juin 2018 à 2h du matin, annonce le ministère de la Réforme de l’administration et de la fonction publique.
A l’occasion du mois de Ramadan, le Maroc est passé à l’heure GMT le 13 mai dernier.
Cette mesure intervient en application du décret n°2-13-781 relatif au changement de l’heure.